INTERVIEW : Fragile, pas tant que ça !

Né sur les cendres ardentes de Wild Fox, Dogs for Friends, Scuffles et Lane, les angevins de Fragile s’apprêtent à sortir « Big Big Smile » le 07 novembre prochain.
L’occasion de discuter avec Baptiste (lead) et Josic (Guitare/voix) de la sortie du disque.

FRAGILE
RS

// La sortie du premier disque est imminente, prévue pour le 07 novembre prochain.
Ce dernier s’appelle « Big big smile » comment vous appréhendez cette sortie ?
Un peu d’excitation, d’appréhension ?

Fragile: On a bien hâte. Le disque a été enregistré en février, on a qu’une envie c’est qu’il sorte et que le public le découvre. Il y a principalement de l’excitation. On a fait un 1er concert de tournée, il n’y a pas longtemps où on a pu jouer tout le disque. Rien que de notre côté on a pris plaisir à jouer les morceaux et voir le retour qu’on a eu des gens qui sont venus nous voir. Donc très hâte.

// Vous êtes un groupe né du confinement.

Fragile: Oui tout à fait, c’était une période ou on s’emmerdait et on a profité de l’ennui pour créer quelque chose. Au départ entre nous 5 dans un local de répète avec peu de lumières. Jamais on aurait imaginé faire des concerts à ce moment là. Comme tout était fermé à cette époque on s’est juste dit qu’on allait s’amuser et créer entre potes. 5 ans plus tard on a un disque qui sort.

// Chacun de vous avez eu des groupes différents. Qu’est ce qui vous a motivé pour monter ce projet tous ensemble ?

Fragile: Je pense que rien n’a été calculé. Ça s’est fait un peu naturellement. On habitait tous dans le même coin géographiquement parlant. On avait les mêmes frustrations sociales…
C’était une occasion de se retrouver sans pour autant se dire qu’on allait partir en tournée par la suite.
Tous nos anciens groupes sont assez différents ça va de la pop au rock en général.
Avec Fragile, on se retrouve tous dans un style qu’on apprécie et ce qu’on écoute en général. C’est aussi ça qui nous a rassemblé.

 

// Vous avez un beau parcours scénique depuis le premier EP. Pourquoi avoir attendu 2 ans pour se lancer dans le format album ? 

Fragile: Le premier Ep, on l’a sorti parce qu’on devait présenter quelque chose. Mais nous ce qu’on voulait c’était surtout jouer. Même encore aujourd’hui, plus on fait des concerts plus on est heureux.
Là on avait envie de sortir un LP, avec l’expérience qu’on a eu de la scène, faire des liens dans nos chansons être un peu plus précis, évoluer dans le bon sens en prenant le temps qu’il faut.
Puis il y a aussi la contrainte financière. Faire un album ça coute de l’argent et la seule façon d’en avoir en ce qui nous concerne, c’est de faire des concerts.

// Le premier Ep était auto-produit, aujourd’hui vous êtes signé chez « Le cèpe records ».

Fragile: On gravit les échelons petit à petit. C’est aussi un choix d’évoluer avec un label qui nous correspond, en accord avec nos idées.

// Vous êtes assez attaché au DIY, vous êtes toujours dans cet esprit là ? 

Fragile: Oui, mais aujourd’hui on a aussi un tourneur. L’aspect DIY est inhérent à la scène et ça nous touche tout particulièrement. On avance dans cet esprit là, mais accompagnés par des personnes qui sont tournées vers ça aussi.

// Coté son, j’entends pas mal de choses comme Turnstile, ou encore Birds in Row.
Quels ont été vos piliers d’écoutes, la création de cet album ?
 

Fragile: Turnstile c’est un groupe qui a beaucoup tourné. Birds in row ce sont nos papas de la scène. C’est des gens supers tout ce qu’ils font on adore. High Vis aussi on a beaucoup écouté ou encore La dispute et Touché Amoré.

// Baptiste, le nom du groupe vient aussi d’une certaine fragilité mentale.
Est-ce que les premiers écrits et la création du groupe a été une bonne thérapie ?
 

Fragile: Ouais carrément, ça a été salvateur pour moi. C’est exactement ce dont j’avais besoin. Je pense aussi qu’on se retrouve tous là-dedans. On est avant tout un groupe de potes. On a crée un cocon où on peut tout se dire. Fragile prend son sens dans cette idée là.
On est tous un peu fragile.

INTERVIEW : Fragile, pas tant que ça !
RS

// Toujours avec toi Baptiste, comment on bosse la voix dans ce genre de rock ?
Est ce qu’il y a du taf en amont ou finalement tu as un don (Rires) ? 

Fragile: Pour le moment il n’y a pas vraiment de taf. Mais c’est effectivement sur ma « to-do list ». Jusqu’à maintenant tout se passait bien mais avec les concerts à venir etc etc je ressens le besoin d’acquérir un peu de technique pour tenir la cadence. Je me suis cassé la voix une fois. Plus tu tournes, moins tu as le droit à l’erreur.

// Vous avez masterisé aux US est ce que vous avez un projet de jouer la bas? 

Fragile: C’est un rêve ! Découvrir des endroits différents, les US nous parle beaucoup.
L’influence de la musique américaine est très importante pour nous.

// Vous avez sorti récemment le clip de « Celebrate » en featuring avec Adé.
Comment s’est faite la rencontre ? 

Fragile: Assez simplement grâce à Instagram. Elle nous a envoyé un message après le premier EP en nous disant qu’elle trouvait ça mortel. Quand on a composé le disque, sur ce morceau là, on voyait bien une voix féminine. On a pensé à elle. On s’est rencontré à Paris lors d’un de nos concerts. Puis elle est venue à Angers, on a record le titre et voilà tout simplement.

// J’ai lu dans la presse que vous n’étiez pas trop fan quand il y a trop de pogos. Vous nous expliquez ? 

Fragile: C’est pas tout à fait ça. Nous on aime bien qu’il y est de l’énergie mais faut pas qu’elle devienne négative. Que tout le monde se sente bien. Pas de mauvais Pogo en fait, avec les mecs qui sortent leurs gros muscles et qui bastonnent en mode bourrins.
Si tu as envie de te foutre sur la gueule, sort le samedi à minuit et voit ce qui s’y passe (Rires).

INTERVIEW : Fragile, pas tant que ça !
Screenshot

« Big big smile »
1er album
A paraître le 07 novembre prochain 

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