Bring Me Joy, une pépite de J-Silk pour sauver l’été

15 juin, la France est libérée, les terrasses sont ouvertes et les tubes de l’été profilent leur arrivée. Ce drame national peut être évité avec le Bring Me Joy de J-Silk.

Avant d’aller plus loin, je vais laisser la parole à notre tout aussi présidentiel que fictif chef de la rubrique musique que j’incarnerai pour l’occasion :

« Chères lectrices, chers lecteurs,

L’heure est grave. Il vient de faire beau plusieurs jours de suite et nous sommes sans nouvelles de Magic System. Nous ne sommes, certes, plus en guerre, mais nous devons nous préparer à  encaisser une vague de variété urbaine sur toutes nos radios.

Vous le verrez. Vous l’entendrez. Ce titre qui sort du lot. Ce morceau qui sera agréable à écouter, mais dont tout le monde s’inspirera pour créer des dizaines de morceaux sans âme. C’est un drame national auquel il va falloir faire face. Il est temps que nous prenions les choses en main. Nous devons collectivement faire différemment pour offrir à nos oreilles des choses plus douces.

Je vous implore de couper vos radios et de chercher un peu plus loin la musique que vous écouterez demain dès le début des tubes de l’été. Vous pourrez ainsi découvrir la vraie musique. Celle qui se cache derrière les rideaux et dans les halls les moins fréquentés de vos disquaires franchisés.

Cordialement,

La direction »

Et oui, c’est la lutte nationale qui est lancée en ce jour. À quelques jours de notre première fête de la musique sous cloche et pourtant déjà nous frémissons. Les torrents musicaux s’annoncent des plus monotones… Heureusement, dans cette diarrhée musicale se cache J-Silk, un trio bien de chez nous tout droit venu de Bordeaux. Alors, pour les parisiens, ça peut sonner bizarre, mais Bordeaux n’est pas qu’un vin, mais aussi une ville. Et, pour le coup, avec cette musique, on a l’ivresse.

Une boisson sonore acidulée que l’on doit à trois compères bordelais (pas forcément supporters des Girondins) qui se sont réunis pour notre plus grand bonheur. On retrouve ainsi l’homme à la basse charpentée : Louis Gaffney qu’on avait déjà entendu envoyer du bois chez Innvivo aux côtés de son compère batteur Didier Bassan lui aussi présent chez J-Silk. La binomie est bientôt rejointe par Joanna Rives et sa voix qui vient sublimer le tout. On se retrouve alors porté vers des jours meilleurs où il fait bon vivre. J’ai pas pu m’empêcher de penser à des madones du genre comme Alice Russel ou pourquoi pas Dame Winehouse.

Clairement, oubliez les routes de la Virginie de l’ouest qui sont censées vous rapporter chez vous. Là, je vous le dit, c’est avec Joanna que je veux croiser la route dans la quête de jouissance.

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