Tout est bon dans le cochon n’est pas un vain mot. C’est certainement ce que s’est dit l’aventurier qui le premier a essayé de manger les oreilles de porc.
De prime abord, ce n’est pas évident d’imaginer que cette partie de l’animal soit comestible. Ce n’est que de la peau et du cartilage. Il n’y a donc pas mille manière de les accommoder. Mais de là a les frire, il fallait oser. Car même si les oreilles de cochon ne contiennent pas de gras, le passage en bain d’huile va leur en donner la consistance. Le cartilage devient croquant (et ça c’est super bon) tandis que la peau, croustillante à l’extérieur, prend à coeur la consistance et la couleur du gras de jambon blanc. Autant dire que ce met ne plaira pas à tout le monde. Il faut être un aventurier du goût, un chasseur de sensation, plus attiré par le feeling et l’expérience que par les saveurs. Car toute amusante que soit la dégustation de l’oreille de porc frite, c’est l’assaisonnement de la panure qui lui donne toute sa saveur.
A la recherche d’illustrations alléchantes, on est bien souvent confronté à une série de clichés plus gerbants les uns que les autres où les amateurs de gras sur gras trouvent le moyen d’agrémenter les oreilles de porc frites à la barbare : en apéro avec des cacahuètes, sur un lit de frites, avec de la mayonnaise…bref, le musée des horreurs du diététicien ! Dans ce chaos visuel et adipeux, j’ai heureusement déniché une belle illustration sur le blog Du Miel et du Sel avec en prime une recette, au cas où vous voudriez tenter l’expérience.