Bon les électro-nu-disco-mes-couilles, et ce genre d’appellation, vous le savez déjà c’est saoulant. Écoute, tu ressens quelque chose, c’est cool, rien c’est pas grave, pas besoin de chercher à définir la bête. J’veux dire l’autre coup je parlais de Stimming, il a fallut que je définisse la chose, et j’ai, honte à moi, utilisé le terme techno. Que n’ai-je pas fait, mon interlocuteur s’est braqué comme un malade. Peut être que les genres ont été inventé pour que des connards prétentieux puissent ranger les choses. Je ne sais pas. Le propos est qu’il n’y a pas de réponse, que des questions. Bref.
Donc. L’« électro », (fait des grosses guillemets avec ces grosses mains) français a quand même de très bonne tête. Il y a Cherokee dont je parlerai un de ces quatre, plein d’autres (insérer ici des noms randoms d’artistes français) et il a Kartell.
Je fais dans le old là, puisque je voulais vous parler de l’EP de Kartell : Riviera sorti en 2012. On est en plein dans l’été et toutes ces choses auquel on l’associe. C’est un peu old-school, un peu funky, un peu disco. D’où le terme de nu-disco j’imagine.
(Le terme « nu » pour moi c’est le nu-metal, il y avait du bon, du très bon, et du franchement dégueulasse derrière cette appellation. Alors tu vois que les appellations …)
Kartell me fait pas mal penser à Vanilla dont on en avait déjà causé ici. Perso je l’écoute toujours avec autant de plaisir. D’ailleurs il a sorti une nouvelle compilation de son boulot, à retrouver sur son Bandcamp.
Bref, je vous laisse avec le titre Cost of Love de Kartell.
PS : Le patron va être content, j’ai mis plein de gros mots.
Le sample utilisé sur cette track est osbcur et provient du groupe Cut Glass sur leur track Rising Cost Of Love sortie en 1980 sur le label de la 20th Century Fox.