Khansa / La danse du ventre, c’est aussi pour les mecs

Le danseur-chorégraphe-chanteur-compositeur libanais nous invite à une réflexion rythmée sur le genre et l’intimité.

Mû par une énergie folle, presque incontrôlable, le jeune artiste de 25 ans n’aime rien tant que bousculer les codes et les conventions. En 2016, il crée Khansa, son personnage de scène. Il acquiert ensuite une certaine notoriété en remixant avec Mohamed Zahzah un classique de la chanson égyptienne, qu’il accompagne en dansant le baladi (un style de bellydance).

Deux ans auparavant, il envoyait déjà valser les attentes des spectateurs d’un ted talk.

Queer et viril

Il faut le voir en pleine représentation, déambuler parmi les gradins, danser au milieu des spectateurs. Il y a une vraie électricité dans la salle, une volonté de ramener un truc pas banal parmi nous, pauvres mortels.

Cet été, en pleine canicule, il révèle Khaberni Keef, sa première vraie création solo. On en espère beaucoup d’autres. (N’oubliez pas de mettre les sous-titres pour avoir la traduction des paroles)

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