En amour, nous sommes tous des pantins entre les mains du destin
C’est sur cette envolée romantique que je t’invite à rencontrer Los Yesterdays, un groupe « souldies » comme ils disent. Il y a quelques années, le chanteur Victor Benavides et le batteur Gabriel Rowland veulent revivre le son qui a bercé leurs jeunes années de « chicanos » californiens. Après deux-trois barbecues, voici que les rejoignent le guitariste Tommy Brenneck et le bassiste Gabe Roth, ce dernier étant également le fondateur de Daptone Records, un label indépendant de soul et de funk US.
« Nobody’s Clown » est un doux mélange des genres qui t’emmène ailleurs, loin des peines de cœur. Je pense à Boris Gardiner et surtout à ce thème universel : celui de l’amoureu‧se transi‧e voulant séduire l’être aimé, mais qui se plante lamentablement (sur le même sujet, voir aussi nos amis des Mad Foxes).
Certes, Pinocchio a le cœur gros, mais une nouvelle romance n’est jamais loin dans ce clip qui rappelle David Lynch et Spike Jonze. Oui je parle de Lynch dans la moitié de mes articles, tu vas faire quoi ?
« Nobody’s Clown » est extrait de leur prochain album qui sort le 5 mars.