Pour la dernière pépite du jour de la semaine, on prend la route des Mystérieuses Cités d’Or avec Esteban, Zia, Lachinos et toute la clique pour un voyage halluciné tout en images.
Non, je déconne. En vrai, on part avec le groupe Lachinos. La première formation à rejoindre le catalogue de Goutte d’Or Records. Ce label doit sa naissance aux magiciens qui se cachent derrière Cracki Records. Un sous-label qui partage malgré tout la vision de son grand frère, mais qui veut aller encore plus loin dans ses releases. Lachinos est, pour le coup, l’expression même de cette volonté d’apporter plus d’exotisme et une ouverture d’esprit qui laisserait un vendeur de la FNAC sur le carreau. Derrière ce nom de groupe qui m’a immédiatement replongé dans une série du Club Dorothée, se cachent deux musiciens un peu fous : Julien et Nicolas. Deux artistes du wording quand on sait que le nom du groupe tient à une sombre pensée digne de ces gens qui s’ennuient dans le métro.
Vamonos lachinos !
On va tout de suite ce calmer sur les expressions hispaniques à deux sous, Lachinos c’est plus que ça. C’est une envie de bruler les passeports et détruire les frontières et leur premier titre : Atlas Rotas (Atlas cassés) est à l’image de cette révolution de la géopolitique. Dans le morceau et le somptueux clip qui va évoque, il est question des migrations et difficultés que cela entraîner. L’héroine du jour entame une migration initiatique avec un petit oiseau, une fleur de Borrachero qui deviendra volcan. La question reste sans réponse, trouvera-t-elle son eldorado à la fin de son voyage ? Vous avez 4 heures. Pendant ce temps là, l’atmosphère hispanifiante fait du bien par où elle passe. On oublie les énièmes rediffusion d’un Buena Vista Club ancré dans son temps pour un duo qui nous propose une musique hispanique encrée dans la sainte année 2019.
Comme le disaient The Adicts, ¡Viva La Revolucion!