Il y a quelques jours, nous avons recu un gentil mail expliquant que l’équipe de ce site (bénévoles je le rappelle) était merveilleuse (ce qui est vrai) et qu’on devait jeter une oreille à Tinariwen parce qu’il le méritait. C’est chose faite.
Tinariwen, quand les touaregs nous emmènent au pays du blues
Tinariwen est un groupe qui tourne depuis une paire d’année (ou plus). Ils font ce que l’on nomme du blues touareg (dit aussi tichoumaren). C’est un mélange de guitares électriques et de guitares sèches qui porte la liberté comme étendard et une volonté de lutte contre les oppressions qu’a vécu le peuple touareg. Quand tu écoutes leur musique, tu te dis que le trio texan de Khruangbin que j’apprécie particulièrement a dû jeter une oreille à leur disco (ce que tu devrais faire aussi).
Car les sept bluesmen maliens n’ont pas glandé à faire des châteaux sables. Neuf albums, des tournées dans le monde entier, nos artistes du jour promènent leurs guitares dans toutes les villes du globe pour nous faire voyager et je peux vous assurer qu’ils ont distribué plus de billets que la plupart des agences touristiques.
« He Layla » est extrait de la version deluxe de leur dernier album
Joke
merci charles pour cet article. oui ils sont bons, oui ils balancent sévère ce mélange incroyable entre rock (plus que blues je trouve mais on va pas se faire chier dessus pr ça) et zic tradi touareg, oui, sur scène ces mecs sont déchirants et déchirés (aussi, grave), à 2h du mat’ devant eux tu commences à te dandiner sans rien pouvoir contrôler, c’est réflexe, c’est animal et humain à la fois, c’est magique et rigolo, tu comprends rien à ce qu’ils te racontent et tu comprends tout (ok j’écris pas « en même temps » ça fout la chiasse). ce groupe est forcément à aller voir (les albums pourtant bien produits ne reflètent pas leurs concerts) dès qu’ils passent près de chez vous (pinaise leur bilan carbone est nul, oui, mais c’est des pauvres (bolloré pas à la hauteur mec ) alors ça passe). ces gens sont géniaux, on les aime!