Deuxième épisode de ce flash back musical, et oui, déjà. Le temps file à une vitesse folle semant sur son passage, joies et peines, nous rapprochant toujours un peu plus vers l’inéluctable vérité de la calvitie et de l’incontinence.
Sauf que nous on se laissera pas abattre, et même chauves, à l’hospice, on profitera du bonheur que procure la musique et des rires qu’elle entraîne.
Aujourd’hui, enfilez votre plus bel ensemble 3 pièces (ou plus si affinités), nous vous emmenons dans le New-York des années 50’s. À une époque où les gangsters avaient une classe et un code d’honneur, où on ne pouvait que distinguer le visage des boss de la pègre derrière un nuage de fumée d’épais cigares, dans une Amérique expansionniste et raciste jusqu’aux os, un homme nous éclaire de sa chaude voix: Frank Sinatra.
Si je venais à être plaqué contre un mur, revolver braqué sur la tempe, et qu’on me forçait à choisir un morceau de ce cher Franky, ce serait sans aucun doutes « Glad To Be Unhappy ». L’ambiance qu’imprègne le morceau est si élégante, si pure, qu’on en a l’impression que même le micro est vêtu d’un costume, lunettes de soleil, sirotant un bon brandy en lançant des regards charmeurs à la jolie serveuse. Sinatra nous offre la quintessence du jazz, caressant de sa voix les légères notes de piano entourées d’une ligne de basse languissante.
https://www.youtube.com/watch?v=dx8TLPz3Lws