On était au concert des PIXIES à l’Olympia et on vous raconte !

PIXIES, le groupe légendaire de Boston et considéré dans les 90’s comme LE meilleur groupe d’Indie Rock du monde, était de passage au prestigieux Olympia pour deux dates (les 15 et 16/3).

SI le concert du 16/3 était retransmis en direct par ARTE Concert, celui du 15/3 ne l’était pas. Alors qu’en dire ?

Le groupe invité à ouvrir était WUNDERHORSE qui réalise un set correct et surprenant (positivement). La musique qui a des consonnances proches de RADIOHEAD, blindée d’effets et somme toute énergique, permet de rentrer progressivement dans le bain. A écouter au calme pour se faire une idée sur la durée.

Les PIXIES prennent la suite à 21h avec un set de 2 heures, sans répit, ni rappel. Une setlist (souvent improvisée sur l’instant à part le morceau d’ouverture) composée de 36 titres joués d’affilée avec une grosse part accordée aux (certainement) deux des meilleurs albums des PIXIES : Doolittle et Surfer Rosa, ainsi qu’à leur dernier disque en date Doggerel. Comme d’habitude, le groupe et son leader, Black Francis, ne communiquent pas, paraissent peu enjoués exception faite de la bassiste, Paz Lenchantin, souriante et visiblement ravie d’être là (d’ailleurs impeccable avec son instrument et un son aussi rond que puissant).

Je ne découvrais pas les PIXIES sur scène, c’était la cinquième fois que je les voyais. J’étais content de les revoir mais ce concert m’a laissé un goût « d’entre deux ». Les 40 premières minutes du set campaient sur un rythme de sénateur, très lent, trop lent (mes voisins : « ils embrayent quand là ?», « c’est quoi ce tempo de grand-père ? »). Le groupe a en effet eu l’idée (discutable) de placer la quasi-intégralité de leur dernier album à ce moment-là. A part la fulgurance noisy sur Vamos, c’était long …

Heureusement, c’est à partir du moment où Black Francis a délaissé sa guitare folk pour l’électrique que les PIXIES d’antan sont apparus avec ses titres les plus fédérateurs et ont revisité leur meilleur répertoire avec un Joey Santiago (toujours aussi placide) faisant des merveilles avec ses soli et dissonances. Notons au passage l’excellente version de Gouge Away.

Pixies Live

En conclusion, un bon concert (surtout la seconde moitié), un son irréprochable, un jeu de lumières intéressant et le tout face à un public hétéroclite (jeunes et moins jeunes, vieux punks, mecs en costard …) conquis à la cause. Les PIXIES ont certes vieilli mais reste encore (et pour l’éternité) un monument même s’il faudra maintenant se tourner sur autre chose pour (re)vivre la folie et la furie offertes par leurs concerts entre 1986 à 1991. Pour ma part, j’ai rendez-vous avec CANNIBAL CORPSE le 22/3 à l’Elysée Montmartre. Ca devrait bouger sévère …

Désolé, pas de photos ou de vidéos complémentaires à partager : j’ai profité du concert.

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