Je l’attendais comme la bière du weekend, on se met dans les oreilles Into the blue, le dernier album de Broken Bells
Broken Bells, c’est le grand James Mercer de The shins et Danger Mouse qu’on ne présente plus. Ils ont fait deux albums tout simplement magiques. Le dernier, After the disco est dans le panthéon de mes albums favoris.
Disons le simplement, la production est parfaite. Le chant et la composition sont parfaits. En bref, tu as compris, ils ont mis tout le talent qu’ils avaient à l’intérieur et je peux t’assurer qu’ils en ont à revendre. Limite, c’est ça le problème. C’est presque trop parfait, sans aspérité, sans prise de risque un peu étonnante. On s’attend à du magnifique, on l’a, mais on voulait du génial. Mais comme Maurice à son époque, ne poussons pas le bouchon trop loin. J’aurais adoré par exemple l’ajout d’une voix féminine mais life is life lalalala.
Broken Bells fait glisser leur douce mélancolie comme le whisky coule dans ta gorge
Ils abordent avec classe la pop des années 80 ou le psychédélisme des années 60. Les riffs s’unissent avec la guitare acoustique tandis que résonnent des accents de trip hop. L’orchestration, les samples, c’est léché comme Winnie sur le miel.
Oui, j’ai émis des réserves mais putain, on est dans la ligue des champions de la pop les enfants. C’est orchestral et dense comme j’aime. Cette album est un putain de kiff qui va résonner un moment dans mes oreilles. Oui, mais…