Pipeau et sac à dos #1 la Lettonie

Pipeau et sac à dos Lettonie pour découvrir la musique

Je me suis dit que la Lettonie serait surprenante et je ne l’ai pas regretté. En fait, ça n’ait pas réellement une surprise pour moi, un pote y ayant passé toute une année récemment m’a fait un topo sur les différents genres musicaux en vogue à Riga et ses alentours. Bref, j’ai été surpris… Il faut noter d’abord que la Lettonie semble être un pays où il fait bon vivre, malgré les séquelles, encore très présentes, laissées par Staline dans leur société où le système D semble, du fait, de mise. La culture en a donc pris un coup et les lettons ont dû se la réapproprier, Plan Marshall compris.

Bon, comme tout bon pays Nordique, « Latvia » possède sa communauté Black Metal avec des groupes comme Hate Forets ou Neglected Fields, mais je n’en dirais pas plus, bien que ces derniers aient repris « Breathe » de Prodigy. En effet, je préfère m’arrêter sur ce petit groupe de pop gentillette qui connait un succès local notamment grâce à ce titre qui raconte l’histoire de Maskavas Forstate, le quartier un peu chaud de Riga. Ce groupe semble créer un lien socio-culturel entre tradition et modernité. La chanteuse, Alanis Morissette, euh… non pardon, Mara Upmane-Holsteine leader au sein de Astro’n’out nous interprète ici Da?a R?gas. Ce morceau me fait atrocement penser à la pop des 90’s…

En Lettonie comme un peu partout en Europe, on fait aussi du « hip hop ». Ici, c’est Gustavo qui Swagg avec Pikaso et R-viss avec leur clip Esi brivs. Il y en a d’autres bien sûr, mais je dois dire que leur clip m’a bien plu. Mais je pourrai vous citer N?tre un Skutelis , sous influence russe ou encore Misters, Mz un Marshals, en mode Hocus Pocus.

Mais ce qui semble être le plus développé sont les musiques électroniques notamment grâce au lieu incontournable de la capitale, le Space Garage, où sont passées toutes les pointures de la scène berlinoise et régulièrement animé par la Fuck For Friendship Team.

Pour tout vous dire, le personnage qui m’a le plus étonné est Kaspars Dimiters, qui comme dirait mon pote, c’est un peu le « Brassens lettons ». Bon je vous l’accorde, sans connaitre un mot de cette langue, comprendre ses textes relève du miracle… Mais, je me devais, dans ce post, d’en faire mention et de vous montrer cet extrait.


Malgré tout, la tradition reste encore bien d’actualité, grâce aux Dainas, chants lyriques, sans cesse actualisés avec un certain entrain – véritables fils conducteurs culturels.

 

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