Sleaford Mods et Hot Chip font de la bonne musique pour la bonne cause

Sleaford Mods et Hot Chip : deux OVNIS de la scène britannique qui, sur le papier, n’ont rien à voir. D’un côté, les rois du spoken-word acide, poisseux comme une frite froide dans un pub de Nottingham. De l’autre, les alchimistes du groove électro chic, parfait pour un dancefloor à 3h du mat’. Et pourtant, ces deux mondes se sont percutés en plein vol à Abbey Road, le temple des légendes. Résultat ? Un 45 tours improbable, « Nom Nom Nom » et « Cat Burglar », dont les bénéfices iront à War Child, parce que même les rebelles ont un cœur.

L’affaire s’est tramée dans le cadre des Lock-In Sessions  des studios Abbey Road, avec une pochette signée par le génialement absurde David Shrigley. Joe Goddard (Hot Chip) raconte l’expérience comme une sorte de rêve lucide : « On débarque sans aucune idée, et bam, l’alchimie opère. Pas d’ego, juste des riffs, des beats, et beaucoup d’impro. Merci aux Sleaford Mods d’avoir embarqué dans ce délire. On est fiers du résultat. » Franchement, entre le flow abrasif de Jason Williamson et le falsetto soyeux d’Alexis Taylor, c’est un croisement qui n’aurait jamais dû marcher – et c’est précisément pour ça que ça marche.

Et comme tu te poses la question et bien c’est David Shrigley qui a dessiné la pochette.

Et cat buglar

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