Et un biopic encore un…après les fabuleux destins du cycliste Lance Amstrong (The Program), du funambule Philippe Petit (The Walk) ou encore de l’artiste danoise transsexuelle Lili Elbe (the Danish Girl), en passant par l’inventeuse du balai rétractable (Joy), c’est au tour de la mac-existence de Steve Jobs d’être portée à l’écran pour la seconde fois..Cette fois c’est le scénariste de The Social Network (biopic toujours sur l’inventeur de Facebook) et le réalisateur Danny Boyle (à qui l’on doit les datés mais fameux Trainspotting, 28 jours plus Tard, Sunshine) qui s’attèlent à la production de cet opus. Au casting, Kate Winslet et Michael Fassbender que l’on ne présente plus et qui nous aident à eux seuls à surmonter nos réticences à l’égard d’un énième et formaté biopic. Alors que vaut ce métrage d’un cinéaste que l’on a connu parfois audacieux ?

Fassbender est incroyable certes dans ces moments choisis, mais au final l’on ressent une sorte de gêne et de désintérêt profond pour les névroses de Jobs et son soi-disant génie. L’allure ronronnante des dialogues entrecoupés de moments hystériques sur-théâtralisés laisse apparaître une réelle prétention de l’auteur, qui en voulant prendre du recul sur une existence démontre qu’il n’en a pas beaucoup sur son cinéma. Le biopic retombe d’ailleurs parfaitement sur ses pattes à la fin, où le cahier des charges du biopic hollywoodien (famille et réussite) semble parfaitement rempli. Pas grand intérêt donc pour cette deuxième adaptation du visionnaire Jobs, et cela ne laisse rien présager de bon pour les suites que le cinéaste envisage de faire.(Trainspotting 2 et 28 mois plus tard )
Bilan : Bof, je crois que suis plus PC en fait…

