The finder est un Spin-off de Bones, la série avec le docteur brennan et Angel. Encore une série d’anthropologie judiciaire avec des cadavres et des meurtres plus biscornus que les positions d’un porno thailandais ? Nope.
Le résumé : Walter sherman (Geoff Stults) est un ex de la police militaire. Depuis un accident cérébral pendant la seconde guerre du golf, Walter a une capacité, il trouve. Il trouve des objets, des gens mais attention seulement quand il l’a décidé. Et quand il le veut, l’ami Walter est un peu le champion du monde de la localisation. Il est accompagné par un grand black baraqué, sorte de Mister T qui a étudié le droit (joué par Michael Clarke Duncan, de la ligne verte), une bombe sexuelle US marshall et Willa une gitane qui sert à voler mais qui a un coeur d’or (CLICHE).
Tout cette équipe (sauf la bombe sexuelle qui est la pour aider et coucher avec Walter) part à la recherche d’hommes, de femmes, d’extra terrestres, de fantômes, d’avions, de balles perdues…..
L’intérêt de cette série et son coté rafraîchissant c’est justement l’angle : sans arme, ni haine, ni violence. Walter sherman cherche, réfléchit de manière absurde et trouve. Au pire, on peut voir quelques salades de phalanges mais ça change vraiment des habituelles « cops séries » ou les scénaristes rivalisent pour trouver des tortures qui ferait passer Charles Manson pour un auguste bisounours.
On retrouve ainsi un art du cool, un mojito télévisuel. C’est frais, mentholé et ca a assez d’intelligence pour ne pas nous soûler avec des ingrédients éculés.
Le scénario est fait de one shot mais on découvre un peu plus du passé de walter à chaque épisode. Les personnages secondaires sont assez bon pour qu’on s’y intéresse et chacun a un background intéressant. Et cerise sur le pompon, pas mal de guest viennent faire une apparition dont 50 cent et autres.
Bref the finder n’a pas l’ambition d’être le nouveau 24 mais te détend tranquillement la quiche.