Interview : The Psychotic Monks, un groupe indispensable pour le Monde !

Rencontre avec un des meilleurs groupes de rock de ces dernières années. Nous avons pu les croiser lors de leur passage au Rockstore de Montpellier. Une discussion plutôt qu’une interview, un rapport humain, simple et généreux.

 

+ Clément, Paul bonjour, vous êtes la moitié de The Psychotic Monks, votre 3ème album « Pink Colour Surgery » est toujours disponible et la tournée est déjà belle et bien remplie. Quand vous regardez dans le rétro, comment vous voyez votre groupe ? Votre carrière ? Vos évolutions ?

Clément: Beaucoup de choses, tant sur le plan musical que personnel. Puis même dans notre vie de groupe on a beaucoup évolué. On se connait par coeur. Mais si on regarde en arrière, oui de belles choses globalement et plutôt satisfait de notre parcours jusqu’à maintenant.

 

+ Vous faites une musique inclassable, puissante, généreuse et remplie de moments de grâce. Comment travaillez vous votre son ? 

Paul: Pour le dernier disque il y a une grosse partie de jam session. On a essayé de tendre vers quelque chose qui nous fait vibrer dans le sens où on ne sait rien interdit.

+ « Pink Colour Surgery » littéralement « Chirurgie de couleur rose ». Quel était le message ? 

Clément: On n’a pas tous la même définition. Pour ma part je le prends plus « second degré » un peu comme une blague. Il y a eu tout un travail dans notre perception du genre. C’est pas parce que portes du rose que tu te comportes mieux avec les gens. La remise en question doit être vraiment très profonde et prend du temps à se mettre en place.
Artie et Martin auraient surement autre chose à dire.

Paul: J’aimais bien la visée médicale. « Surgery » c’est: « Bon on va opérer sur quelques chose ». Martin en parlerait mieux que moi parce que c’est lui qui a écrit les paroles mais ils avait ce coté médical, ce rapport au diagnostic qui était présent.
On était tellement dans une esthétique de rockeurs en noir et blanc avec des perfections tout ça, qu’avec ce disque et tout le recul qu’il y a eu, moi personnellement je me suis dit que je jouais un rôle. J’avais ce ressenti aussi d’être en retrait et le fait d’enfiler un blouson, jouer quelque chose de « badass » et tirer la gueule et bien on allait me prendre un peu plus au sérieux.
Dans ce milieu rock qui est parfois un peu masculin, ce « Pink Colour Surgery » c’était quelque part comme un truc à contre pied, apporter de la couleur.

Clément: Fin 2019, les concerts, c’était violents, cathartiques, grosse claque dans la gueule et en fait on se disait: « Mais nous on n’est pas violent » (Rires).
Sur scène on s’est mis dans un truc d’aller chercher des émotions sombres et assez violentes pour nous même.
Grace au travail avec Sha Clément (Charlotte Clément / Photographe) on avait fait tout un shooting qui s’appelle « Take care ». L’idée c’était de nous mettre en scène dans des endroits où on prenait soin de nous et c’était pour montrer qu’on avait changé d’approche sur nous même, de pas être forcément toujours dans le dur. Être plus smooth avec soi même, plus doux, essayer de se faire du bien. Il n’y a pas que des émotions sombres. On voulait un peu déromantiser la musique et la vision de la vie, moins « jouer un rôle » qui n’est pas nous.

The Psychotic Monks

+ Pas forcément accrocher une étiquette quelque part. 

Clément: A un moment on a cru qu’on était comme ça. Des romanticos-relous (Rires).

Paul: On s’est collé cette étiquette pour à un moment se rendre compte que c’était pas la bonne. Je vais essaeyer autre chose. Se retrouver c’est très important. On fait un taf où on à de la chance de vivre ça. On n’a pas de cadre et nous sommes assez libre d’expérimenter toute sorte de choses. Que ce soit dans les fringues, nos perceptions de la vie… On discute beaucoup tous les 4.

Clément: Ça me fait rebondir sur ta question de tout à l’heure. Avant on voulait toujours être d’accord, écouter les mêmes choses… Maintenant on est basé sur toutes les différences qui nous rassemblent au final.

 

+ C’est ce que j’allais te dire, la différence vous rassemblent.

Paul: La différence est une richesse alors qu’au début, le groupe avait besoin de fusion.

Clément: La fusion c’est un peu de la merde pour nous.

Paul: On est passé par là, c’est des phases.

Clément: En 2019 aussi on a découvert le rêve de la tournée, les festivals, les gens qui te disent qu’ils ont passé un super moment pendant le concert. On a vécu tout ça et maintenant on a du recul. On sait ce qu’on veut garder.

 

+ Comment s’est la rencontre et le travail avec Daniel Fox de Gilla Band ?

Clément: Il a enregistré et mixé le disque. C’est un peu un « coup de canne à pêche ». On a un label anglais qui s’appelle « Fatcat » et pour nous ‘était un rêve d’enregistrer avec lui. On a discuté avec eux et ils nous ont dit: « Ah bien nous on a son mail on peut lui demander si vous voulez ? ».
On s’est dit: « What ? ».
Il a écouté les maquettes et c’est parti.

+ Je trouve qu’il y a eu une vraie recherche sonore dans ce 3ème disque. J’entends là que vous avez trouvé votre son. Est ce que vous êtes d’accord avec ça ? Est ce que ça va encore évoluer dans le futur ? 

Clément: Je pense que ça va encore évoluer mais en tout cas il y a un triptyque avec ces 3 premiers disques. Pour celui là tu as raison c’est plus « trouvé ».
Le premier c’est Artie qui l’a mixé, le second c’est Michel Toledo, on avait essayé complètement autre chose. Et là c’est un peu un mix des deux. L’expérience studio c’est difficile à chaque fois. Là on a eu 21 jours mais il a fallu mixer directement derrière. Il y a eu 15 jours de prise et le reste en mix. C’est là ou Daniel a été incroyable, il est rentré éclaté (Rires), il voulait rendre le boulot parfait.
Mais oui, il y a plus d’expériences sur ce disque qui d’ailleurs a été enregistré dans le même studio que le précédent. Donc on connaissait déjà les lieux, on savait mieux l’utiliser. On avait ce besoin d’y retourner.

The Psychotic Monks

+ J’ai pris une énorme claque à la Route du Rock. C’était ma première expérience scénique. Le mot « Transe » a pris tout son sens. Je trouve qu’il y a un coté rave des années 90, ce « lâcher prise » instantané. C’est des choses qui vous parlent ? 

Paul: Carrément. Pour ma part les expériences que j’aime le plus dans les performances de live c’est cette notion de perte de temporalité. Le coté où tu ne sais pas si tu as vécu 1 minute, 1 heure, cette sensation d’avoir vécu quelque chose hors du temps. C’est la visée que je me fixe avec Psychotic Monks, essayer de m’embarquer moi même. Si j’arrive à le faire et qu’on est tous dans le même mood sur scène bah tu vas embarquer le public qui est là et ça va être incroyable.
D’ailleurs pour la petite histoire je recommande toujours aux gens de venir voir le live parce que c’est là où on a pratiqué le plus, il y a ce truc en plus.

Clément: On va enregistrer un album live. Je pense que celui là sera le meilleur qu’on n’a jamais fait (Rires). Je pars déjà avec de bonnes sensations contrairement aux autres où j’ai toujours des doutes. Pour le live on sait vraiment où on veut aller.

Paul: J’ai l’impression qu’on n’a jamais été au clair de ce qu’on voulait faire en studio. Des envies de faire des trucs très produits comme certains disques de Radiohead, très précis… ou au contraire faire quelque chose de plus punk, que ce soit live et on s’en fou. Au final tu as un mélange des deux qui n’est pas forcément facile.
En tout cas pour les concerts moi je dirais que c’est là que ça se passe.

 

+ Il y a un coté politique dans cette cover. Est ce que vous sentez que le mode est entrain de changer où du moins notre pays ? Où est ce que c’est encore bien la merde ?

Clément: Sur l’équité contraceptive tu veux dire ?

 

+ Oui voila.

Paul: C’est encore bien merde mais ça commence à changer aussi. En tout cas ce dont on s’est rendu compte c’est qu’en tant qu’artistes, on véhicule de l’image, de la représentation. Puis est arrivé cette cover et cette question: « Qu’est ce qu’on fait ? Est ce qu’on met nos gueules dessus ? Est ce qu’on met une photo d’art abstrait ? ».
On a fait la séance photo avec Sha et cet objet,l’andro-switch.
On s’est dit: « Ok c’est ça, ça offre de la visibilité à ce truc là ».
On s’est placé comme relai d’informations, de ressources. Sur notre stand de merch, on a un espace dédié à ces personnes militantes, qui ont certaines ressources.
En tout cas la team Andro-switch et Thorème, nous ont dit que c’était grâce à ce genre d’idée, sur vinyle en l’occurence, ou des expos… qu’on populaire la chose.
Ça ramène le débat de l’équité contraceptive, aujourd’hui en France, dans un couple hétéro.
On s’est retrouvé dans le truc de se dire: « Ok le groupe à un potentiel de vues, d’écoutes, autant faire circuler un message ».
Faire de la musique c’est politique aussi. On porte des représentations et on a envie de participer à la société. Sans pour autant dire qu’on est des outsiders de ça.

The Psychotic Monks

+ Dans le même esprit, vous vous êtes positionnés dans beaucoup de sujets forts ces derniers mois, tout récemment avec la guerre en Palestine, et un peu plus ancien avec le coming out d’Artie… Est ce que vous avez été étonné en bien ou en mal d’ailleurs, par le public lorsque vous avez posté sur les réseaux votre positionnement sur les violences, les discriminations…?

Clément: Oh il y en a toujours. Après sur ce qui se passe à Gaza, il n’y a eu aucun commentaires négatifs je crois. On sait juste que tous les fachos se sont barrés. Mais il faut toujours faire attention aussi à ne pas se retrouver dans un entre-soi. Il y a toujours une remise en question. Je parle peu être un peu vite.
Mais sur les autre sujets oui, il y a eu des réactions, des gens qui ne comprennent pas. C’était une volonté hyper forte d’en parler et que s’il y a des gens que ça dérangent bah tant pis. Ne venez pas, c’est des gens qui foutent la merde.
De notre coté, ça vient aussi d’une remise en question, on savait que sur scène il y avait ce truc qu’on pouvait dégager dans les mouvements, le son, qui peuvent amener à des logos tout ça… Pardon j’suis un peu parti dans tous les sens (Rires).

Paul: Je pense qu’on n’a pas changé tant que ça notre manière de vivre notre musique. Il y a des gens qui venaient nous voir sur scène à l’époque et qui devaient se dire: « Il y a 4 types qui lâchent tout sur scène, moi aussi j’suis devant, je lâche tout » sauf qu’ils ne font pas forcément gaffe.
Sur scène on est beaucoup dans l’observation entre nous, la protection, je fais gaffe à Clément qui est à coté de moi, de pas lui mettre un coup de coude…
On fait attention les uns, les unes, des autres sur scène. il faut que chacun adopte cette démarche bienveillante.
Je reprends un peu ta question mais il y a des personnes qui ont manifesté de l’incompréhension, de l’hostilité parfois. En plus les réseaux c’est l’escalade. J’avais eu un échange avec quelqu’un qui m’avait dit: « Ouais mais là je finis mon taf j’ai eu des règles toute la journée. Moi j’arrive ici j’ai juste pas envie qu’on me dise ce qu’il faut que je fasse et comment je dois me comporter ».
Je lui ai dit: « Ok, mais nous on t’a pas dit de pas porter de cuir, de manger vegan, on te dit juste de faire gaffe aux autres « .
Et c’est là toute la nuance. Chacun chacune à sa propre sensibilité. Sur scène on essaye de chèquer ce qui se passe en fosse et on ne veut pas d’ambiguïté. C’est pas parce que nous on explose sur scène qu’on le fait sans réflexion et sans considération pour les autres.
On n’a jamais voulu que nos lives soient un défouloir au contraire on veut que que les personnes qui viennent se sentent safe.
Ce qui a été l’apothéose c’est au moment de l’assassinat de Naêl, il y a eu beaucoup de trash talking mais encore une fois c’est les réseaux. Je sais que ça m’avait un petit peu perturbé ce qu’on avait posté, le coté noir et blanc « Vous n’êtes pas les bienvenu(e)s si… si… » et quand en discutant entre nous je me suis dis: « Bah ouais en fait c’est clair, ça me va que ça soit aussi un projet qui rapproche les gens ».

Clément: On veut que tout le monde partage la responsabilité. De l’artiste en passant par les organisateurs, organisatrices, les labels… et le public. La communication c’est hyper important. Et s’il y a des personnes qui ne sont pas d’accord, qui veulent venir pour faire mal et bah qu’ils restent chez eux.

Paul: Il y avait aussi cette idée de faire un peu contre pouvoir face aux médias. A notre niveau bien sur. On voit que pour ce qui se passe entre Izraël et la Palestine il y a beaucoup de gens qui se mobilisent la dessus, qui nous invitent tous les jours à continuer à publier même si vous avez peu de followers. Croire en ce qu’on croit.

+ Le patriarcat est encore bien présent dans le milieu du rock. Comment vous expliquez qu’encore en 2023 c’est compliqué de sortir de tout ça ?

Clément: Déjà il y a toute cette imagerie du rock et que souvent, le pouvoir, l’argent, dans ce milieu là c’est les mecs qui l’ont. J’en parlais avec Consentis, qui est une association qui forme les salles, les labels aux dangers des violences sexistes, sexuelles, ces personnes me disaient que dans le milieu techno ça avance un peu plus vite. On leur disait: « Mais pourquoi ? » Et ce qui en ressortait c’était que dans le milieu du rock c’est souvent des mecs qui justement ne veulent pas entendre parler de ces problèmes. Parce que pas de remise en question, pas envie de perdre les privilèges… C’est compliqué d’aller les questionner la dessus.

Paul: Work in progress. Nous on est là on fait notre taf, on est présent, on fait le relai. Ça va aller de mieux en mieux.

 

+ Revenons à l’album il y a ce titre « Imagerie » qui est pour moi le morceau le plus éprouvant émotionnellement, il y a quelque chose de fort. Comment avez vous construit ce titre ? 

Clément: « Imagerie », du moins cette version là, je l’ai faite chez mes parents après un nöel assez catastrophique je crois (Rires).

Paul: C’est le seul morceau qu’on n’a pas jammé.

Clément: Ça me touche beaucoup ce que tu dis, c’est chouette que tu ressentes ça. Au début j’suis arrivé avec mon bout de morceau que j’ai présenté aux autres. Quand on compose pas à 4, souvent l’un, l’une de nous arrive avec une partie, ou une guitare/voix. Et là ça a marché comme ça on a juste peaufiné le truc, ont enregistré un meilleur piano (Rires), même les pistes du Tascam son restées comme ça. Ce coté un peu Lo-fi.

 

+ Il y a un peu ce coté fin du monde dans ce titre.

Clément: C’était aussi le coté un peu « musique concrète ». Sortir un peu de ces guitares, j’ai fait une grosse obsession sur ce disque en mode j’en peux plus des guitares (Rires).
Pourtant je suis avec, pour moi les 2 meilleur(e)s guitaristes. J’adore tout ce qu’il, elle, font, mais j’avais besoin de faire de la musique sans ce truc là (Rires).

The Psychotic Monks

+ Récemment vous avez joué au Canada et de nouveau en Angleterre vous nous racontez ? 

Paul: C’était trop bien. On a rencontré toute l’équipe de Flavien Berger. On s’est retrouvé à un festival ensemble. Les concerts étaient cool mais on a eu un peu ce sentiment bizarre de traverser tout le truc. Moi j’ai eu un bug lors d’un sound check en me disant: « Mais qui va venir ? Nous on n’est jamais venu faire un concert ici, qui va venir ? ».
Et ça fait chaud au coeur de voir que le public ai répondu présent.

Clément: On s’est dit aussi que quitte à prendre l’avion pour aller jouer là-bas, autant prendre du temps aussi pour découvrir le pays. On est allé jusqu’à Vancouver, puis Seattle aux US, on a pu aller voir Twin Peaks. On faisait tout en van. C’était éprouvant mais c’était un super souvenir.

Paul: Encore une fois on fait un job qui nous passionne, qui nous fait rencontrer des gens. Au Canada et à Quebec ont trouvé qu’il y avait quelque chose d’un peu plus installé en terme de sensation d’inclusivité. Ça fait prendre du recul avec la France même si on le peut pas faire des généralités mais le fait de voyager ça fait partie des trucs cool dans le job.

Clément: On a joué avec un super groupe en Angleterre qui s’appelle Jeuce, c’est batterie/voix. Ils ont pris les 2 extrêmes. C’est hyper punk. Elle au chant est incroyable, le batteur est excellent aussi. C’est un concert qui dure 1/2 heure et il y a tout. C’est une grande découverte de l’année.

Paul: Avec l’Angleterre, il y a ce truc de « On y va et on va bien voir ce qu’il se passe ». On découvre plein de trucs et en plus nos influences viennent quand même pas mal de la bas.

 

+ Les anglais ont cette culture de la découverte, je suis allé au Japon et c’est la même chose chez eux aussi.

Clément: Oui c’est vrai qu’il sont en avance sur beaucoup de choses musicalement parlant.

+ Quels regards vous portez sur la scène anglo-saxonne ? Je crois savoir que Black Country New Road a été une référence d’écoute pour ce dernier album.

Paul: Oui eux ils ont fait du bien.

Clément: Puis surtout ce qu’ils ont fait après le départ du chanteur, de se répartir les voix, d’avoir ce truc de collectif. C’est un groupe où quand tu vas les voir tu te sens bien. J’aime bien ce sentiment d’ouverture et d’apaisement.
Il y a eu aussi pas mal de Throbbing Gristle et Genesis P. Orridge, tout ce qu’elle a fait dans sa vie. C’est une personne incroyable, très radicale.

Paul: Un peu tyran aussi sur les bords.

Clément: Ah ça c’est clair mais « And when in doubt, be extrême ». On s’est inspiré pour la création du disque et on a essayé de l’appliquer au maximum. Après on ne copie pas tout ce qu’elle a fait parce qu’on n’en est pas capable et puis on n’en a pas forcément envie.

Paul: Des musiques électroniques aussi comme Housewife et puis bien sur un peu de Gilla Band forcément, Jockstrap

 

+ Personnellement concernant Gilla Band, je ne suis pas rentré dans leur live à la Route du Rock. 

Clément: C’est sur que c’est spécial, je pense que c’est un groupe de salle.

Paul: Après même en salle je décroche aussi. Je pense qu’il faut être dans un mood très précis pour apprécier (Rires).
Faut y aller avec l’intention.

 

+ Le rapport à l’image c’est quelque chose d’important dans le groupe ? Des envies dans le futur ?

Paul: On n’a pas beaucoup relayé la dessus mais on a fait la musique d’un court métrage l’année dernière qui s’appelle « Transylvanie ». Il est pas mal diffusé dans les festivals de court-métrage d’ailleurs.
C’était la première fois qu’on faisait un travail collectif avec toute une équipe… J’ai adoré l’expérience.
Il y a un projet de long métrage aussi.
On a toujours eu des affinités avec la musique de film. C’est très inspirant sur scène. Il y a cette dimension « spectacle » où même les silences entre les morceaux sont vus, pour nous, comme des débuts et fins de chapitres.
On aime bien le coté scéno, et le coté expérimentation c’est quelque chose qui nous parle.

Clément: Il y a des clips qui vont arriver l’année prochaine. Pour le court métrage c’était chouette de se retrouver tous les 4, un peu comme une respiration au milieu de la tournée. C’est très différent d’une création d’un disque.
J’aimerais bien en faire plus.

The Psychotic Monks

+ La tournée est déjà très belle et n’est pas encore finie, est ce que vous avez un meilleur souvenir ?

Clément: Ouch il y a en pleins et sou différents. Un qui me revient en tête c’est la date à Sheffield où il y a eu une alchimie entre le son et le public assez incroyable. Il devait y avoir une 50ène de personnes qui nous connaissait pas forcément. Dès le premier morceau ils se sont approchés et ils avaient le sourire.

Paul: La Route du Rock aussi c’était des sensations très fortes. Comme si les planètes étaient alignées. La Maroquinerie aussi à Paris, je pense que ça fait partie des dates qu’on attendait parce qu’on a les copains, les copines. Puis ce stress de cette date à Paris. Mais un bon stress.
Le début de tournée aussi c’était fou où tout était complet. On se sent hyper chanceux et chanceuse d’avoir ça.

 

+ Le mot de la fin ? 

Paul: Le mot de la fin c’est « À ce soir » ça va péter (Rires).

 

« PINK COLOUR SURGERY »
3ème album de The Psychotic Monks.
Toujours disponible.

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