WE LOVE DEAR !


Il faut reconnaître l’excellente organisation de l’event, malgré les conditions hivernales impossibles à prendre à la légère : pas mal de vent et une température certainement négative. La météo n’est pas un détail utilisé ici à des fins purement introductives : le concert de ce soir se déroule sur le toit du hall 7 du Parc des Expositions de Versailles. Malgré la température glaciale, il faut reconnaître à ce lieu une vue dégagée de Paris où trône une scintillante tour Eiffel de Noël. Le concert ne se déroule tout de même pas à ciel ouvert mais sous un bâtiment provisoire que seuls nos corps réchaufferons. De petits barils de feu pour se réchauffer avaient aussi été prévus, ambiance Chicago sous les ponts. Devant l’entrée, 2 petites camionnettes vende de la junk food. L’un d’eux, Le camion qui fume, nous a bien régalé de burger dégoulinant à souhait. Après avoir très brièvement attendu pour rentrer, deux ouvreuses nous indiquent qu’il est possible d’emprunter des fourrures pour ressortir fumer ou se restaurer, une fois nos vestes posées aux vestiaires…judicieuse idée. 

Nous sommes arrivés à l’heure (23h), donc pas grand monde au début, mais le premier Dj était déjà aux platines pour le warm up. Il s’avère être le batteur du groupe de Matthew Dear à venir. Toute la première partie de son set est consacrée à une électro 80’s façon Eric Serra en peu plus pêchu (mais oui Eric Serra, le gars de la musique du Grand Bleu…). Avec des sons de basses cristallines et des synthés assez électriques ; on s’y croyait presque. Dans la deuxième partie, il fait glisser son set vers une ambiance toute aussi 80’s mais de plus en plus dansante faisant se trémousser les nouveaux arrivant toujours plus nombreux.
Au bout d’une bonne heure et demie, le crooner aux productions électro-pop un soupçon expérimentales le rejoint avec deux autres acolytes. Il monte sur scène habillé d’un costume cintré très classe, pento plein les cheveux. Les trois autres, plus modestement vêtus, s’installent. L’un au percussions, et l’autre à la basse.  Le live peut commencer. 
Sans surprise nous avons droit au dernier opus de la star « Beams ». Nous en sommes ravis. Les « Up & Out » et autre « Ahead of Myself » ou encore « Her fantasy » s’enchaînent jusqu’au brillant « Earthform » attendu par le millier de personnes présent à la soirée (le plateau ne pouvant en accueillir plus). La prestation est de qualité. Le son est un peu différent de celui de l’album et assez bien adapté à la scène et l’acoustique de la salle n’est pas trop mauvaise. Le bassiste est à fond, tandis que Matthew Dear alterne entre chant, guitare, maracas et clavier/machines. Le tout pendant pratiquement une heure et demi, rappel compris. Juste ce qu’il faut.
J’aurai aimé y entendre deux trois morceaux de plus de son album précédent « Black city », mais on en veut toujours plus, donc je reste sur une note positive. S’en suit Dj Koze. Il remet à la danse les spectateurs du show délivré par l’hypnotique Matthew Dear, tandis qu’une bonne partie du public quitte les lieux. Nous prenons part au mouvement vers trois heure moins le quart un peu sur les rotules sachant qu’il fallait traverser Paris en scoot pour retrouver la couette. En tous cas, pour le dernier concert de sa tournée mondiale le Matthew nous bien régalé. WE LOVE ART. WE LOVE DEAR !
Voici un extrait de mauvaise qualité ici.
Et ici une performance de bien meilleure qualité, live au sein d’une radio :

 

Ou encore ce joli clip :

Tu aimes ce post ? Partage le.
Si tu likes notre page facebook, tu seras très sexy : http://on.fb.me/oD0YlG

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *