Witches of East End. Sorcières bien aimées.

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Qui n’aime pas les brunes, les explosives, les impétueuses ? Pas moi. Et si vous voulez bien l’admettre, vous non plus.
Qu’y a-t-il de mieux qu’une série qui flirte avec la magie noire, qui valse entre le bien et le mal en faisant des détours qui imposent d’exposer ici des abdos, là un décolleté prometteur ?
Rien.

Ça tombe bien, je viens de découvrir Witches of East End et en plus d’être à la pointe de l’actualité télévisuelle américaine, je m’empresse de partager avec vous cette exclusivité.

Witches of East End. Littéralement les sorcières de la limite de l’est. Ou alors les sorcières de East End. Enfin il s’agit bien de sorcières ici.
Oui.
Une énième série sur des sorcières. Avec un peu de chance d’ici la fin de la saison on aura même quelques vampires et un loup garou. C’est effectivement envisageable.
Mais si les filles à bûchers fleurissent sur nos écrans, c’est sûrement parce qu’on les aime. La magie, la sorcellerie, ça fascine l’ado que nous étions, quand on s’essayait à la séance de spiritisme avec notre rire idiot pour cacher notre gêne. Surtout qu’on aurait été bien gêné si un esprit s’était pointé à table.

Ici nous faisons connaissances avec trois belles nanas, tellement belles qu’on se demande à quel âge a pu les avoir leur mère. Divine. Dignes d’une pub pour l’Oreal.
On aura la réponse au bout d’une demi heure. Elle fait pas son âge la bougresse.
Ses deux filles ne sont pas en reste. Comme dans toutes bonnes séries post-ado américaine, les acteurs sont diablement séduisants, irréels.
Je veux dire, croyez moi je suis aux aguets, je guette le bellâtre chaque jour, dans le métro, en faisant les courses, au bar et jamais je n’ai croisé ce type d’humain. Ici les mecs sortent d’une pub pour Axe on se demande d’ailleurs pourquoi ils s’obstinent à porter des chemises. Sûrement pour que sirènes viennent leur arracher. Moi si j’étais une sirène, c’est ce que je ferai.

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Bref.

Les frangines n’ont rien en commun. L’une est brune ténébreuse, dangereuse mais un poil blonde quand même. L’autre est rousse et vaguement coincée. L’une se fiance quand l’autre n’en est qu’à accepter de prendre un café avec l’inspecteur de service. On reconnaîtra ici l’amoureux de Bailey dans Greys Anatomy. Coucou Jason !
La brune s’apprête donc à convoler avec ce que j’appelle un phénomène de foire : grand, musclé mais pas trop, gentil, patient, amant indécent et qui œuvre chez médecins sans frontière. La fête de fiançailles attend la reine de la soirée mais celle-ci est toute chamboulée par son dernier rêve où elle s’encanaille sévère avec un inconnu. Elle essaie d’y voir un signe, convaincue qu’elle est d’avoir des pouvoirs ésotériques.
Comme de par hasard l’inconnu va se pointer à la soirée et elle va donc faire connaissance avec son beau-frère.
C’est ballot hein.
Avant de se ressaisir, elle va quand même goûter au fruit défendu. C’est à peu près à ce moment là que j’ai commencé à lui préférer sa frangine bibliothécaire.
Elle, cartésienne, presque vieille fille, blasée et ne croyant pas à l’Amour va se prendre la claque de sa vie. Son amie et collègue qui porte quand même le nom le plus ridicule du monde occidental : Barbie ne peut pas avoir d’enfant et pleure dans les bras de la rouquine. Qu’à cela ne tienne, une soirée Sort et Magie est improvisée à la fermeture. Elles pompent une litanie sur Google, dessine un beau pentacle à la craie et se ridiculisent vaguement. Sauf que le lendemain, Barbie est enceinte.

Et à côté de ça, vous avez la mère. Sorcière immortelle de son état, qui a pour malédiction d’enfanter indéfiniment. Mais comme au fil des siècles elle a vu la magie emporter ses chères têtes blondes, cette fois elle a décidé de cacher leur véritable nature à ses énièmes versions de filles.

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Jusqu’à aujourd’hui ça marchait plutôt pas mal. Mais vous comprenez bien que si tout roulait je ne serai pas là pour en parler.
Hélas, le bonheur feint n’est pas Bonheur et le Mal ne perd jamais une occasion de se faire remarquer. Le pique assiette est un métamorphe (si j’invente des mots n’hésitez pas à me corriger sans me le dire, j’ai l’orthographe susceptible) qui prend l’apparence de la mère et casse l’ambiance en se mettant à assassiner à tours de bras les braves gens de cette ville paisible.
Débarque alors une autre nymphe sexy, la frangine de la mère. Oui, ça fait beaucoup de femmes et sœurs je sais. Complètement perchée, elle revient après un demi siècle de silence (et pas une ride) pour mettre en garde sa sœur du danger qui gronde.
Ça va mal finir pour cette sorcière. Son pouvoir de se transformer en chat noir ne lui sert absolument à rien comme on pouvait s’en douter. Et paf. On en est déjà à trois morts.

C’est pas comme ça que l’inspecteur va payer son Starbuck à notre rouquine.

Et comme un bonheur ne vient jamais seul, la méchante usurpatrice a également libéré un type coincé dans une peinture, dans le désert. Majax peut aller se rhabiller.
Le nouveau venu est là pour se venger de celle qui l’a parachuté dans cet enfer de sable. Il ne va pas perdre de temps, lui et son insolation retrouvent la fautive qui n’est autre que notre fiancée. Il la retrouve alors qu’elle essaie vainement de faire ami-ami avec le beauf. Il la coince dans les toilettes pour dame et l’oblige à lancer un sort. Il fait erreur et ne réalise pas que cette version de Freya (son p´tit nom) ne comprend pas un mot de ce charabia mais elle va quand même se retrouver aspirer par la photo qui les surplombe, dans un cabaret des années 20 avec ce fou furieux à ses trousses.

Voilà le topo. Une brune qui remonte le temps. Une rousse qui découvre effarée qu’elle a des pouvoirs. Une mère qui se fait arrêter pour des meurtres qu’elle n’a pas commis.
Un médecin en voyage. Un frangin qui va faire de l’ombre à tous les Eric, Damon, Sheperd et j’en passe.

Voilà le pilote. Et en bonne midinette que je suis, je veux la suite. Je trépigne. Une bonne petite série fantastique qui n’invente rien mais réinvente une recette qui est toujours meilleure réchauffée.

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