Y’a pas que les pirates qui entendent le chant des sirènes !

Orelsan-Le-chant-des-sirenes

Aller faut bien que je me lance. J’ai juste un brin d’appréhension en commençant cette critique parce que celui dont je vais parler maintenant n’a pas toujours eu l’image qu’il aurait du véhiculer mais bon, je dois vous en parler… justement pour ces raisons !

Oui c’est bien d’Orelsan que je vais vous parler. Son deuxième album Le chant des sirènes vient de sortir. En même temps je suis certain que les médias vous l’ont suffisamment fait entendre non ? J’en remets une couche alors. Cet album fait donc suite à Perdu d’avance son premier album qui avait fait à sa sortie une jolie petite polémique.

J’ai donc mis ce nouvel album en fond sonore pour vous en parler et ça commence avec le titre single « Raelsan ». Sur ce titre très moderne, on reconnait son flow de petit blanc-bec qui a fait sa touch depuis ses débuts. Alors évidemment tout le monde n’apprécie pas ce genre de flow qui est parfois à la limite du « pas terrible » mais finalement on se laisse porter par les textes et même par la prod vraiment bien construite.

 

En parlant des instrus, la plupart ont étés produites par son compagnon de route Skread, fidèle depuis ses débuts puisqu’il était déjà présent sur Perdu d’avance. On pourra aussi retrouver les Cookin’ Soul, des producteurs espagnols spécialistes des remix ! Pour les 2-3 autres, je vous avoue qu’ils ne me disent pas grand-chose, mais à la limite on s’en fiche puisque l’intérêt est juste qu’ils servent les textes d’Orelsan. En effet, les sons et textes de cet opus sont assez homogènes et du coup cet album semble construit d’une traite. Bon évidemment comme toujours certains titres se démarquent plus que les autres et parmi ceux-là je citerai :

  • « Raelsan » évidemment !
  • « Mauvaise idée » : Un titre au gros son dubstepien sur le thème des mauvaises idées que l’on peut avoir si l’on ne prend pas le temps de prendre du recul sur les situations.
  • « Double Vie » : Sur une prod « guillerette », Orelsan aborde le thème de l’infidélité et du mépris de l’autre pour son petit plaisir. Sur le titre d’après « Finir Mal » on découvrira qui en fera les frais !
  • « 1990 » et « 2010 » : Deux titres basés sur les clichés et les souvenirs que l’on peut avoir de chacune de ces deux années/époques.

Pour le reste, on a le droit a des thèmes en tout genre comme celui de la Mort sur « Elle viendra quand même », l’évolution sociale sur « Suicide Social » et « Plus rien ne m’étonne » ou encore l’esclavage moderne sur « La petite marchande de porte-clefs ».

Bon bien entendu, il n’y a pas que du bon et certains titres aux refrains à la con me sortent un peu par les trous de nez, citons par exemple « La terre est ronde ». Oh la vache ce que c’est niais… En même temps, ça montre qu’Orelsan essaye d’effacer son image de méchant garçon aux accents misogynes. C’est exactement la même chose pour « Si seul ».

Bref, le mieux c’est encore que vous preniez le temps d’écouter cet album. Je ne suis pas certains que tout le monde l’appréciera dès la première écoute mais je suis sûr qu’en tendant une oreille plus appuyée, sur les textes notamment, vous trouverez de bonnes choses. Alors bien entendu ce n’est pas le garçon le plus poli et le plus aimant de la planète. Il n’a pas non plus le meilleur flow, il chante parfois limite faux mais je pense franchement que tout le monde pourra trouver dans cet album des choses à prendre pour se les écouter dans son baladeur mp3 en mode shuffle.

L’album c’est donc Le Chant des Sirènes d’Orelsan et il est dispo online ou dans votre boutique favorite depuis le 26 Septembre 2011.

Un avis strictement personnel de @mrdjay

1 Comment

  • Jane
    Jane

    J’aime bien la critique mais je n’aime toujours pas Orelsan !

    Répondre

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