YAANG, c’est ce genre de groupe qui ne demande pas la permission avant de te retourner le cerveau. Originaire de Manchester, ils jouent avec les sonorités comme un gosse avec une boîte d’allumettes, et leur dernier single, « Til Morning Light », en est la preuve.
« Til Morning Light », ca groove, ça cogne, et ça s’insinue dans ta tête jusqu’au petit matin.
Imagine un krautrock dopé à l’électro française, un beat qui tape droit dans les neurones et des synthés qui suintent l’urgence. On est quelque part entre Kraftwerk sous speed et LCD Soundsystem en pleine crise existentielle.
Derrière cette explosion sonore, YAANG raconte l’histoire d’un robot. Un robot qui, comme nous tous, essaie de comprendre comment kiffer sans trop penser. Ça parle d’anxiété, de libération, du bordel mental qui nous empêche parfois de juste danser et d’oublier le reste. C’est robotique et humain à la fois, froid et bouillant, métallique et viscéral.
Ce single est l’éclaireur d’un premier EP à venir, joliment intitulé No. Si « Til Morning Light » en est le premier extrait, autant dire qu’on va surveiller la suite de très, très près. D’ailleurs, le public mancunien ne s’y est pas trompé : leur prochain concert affiche déjà complet.
YAANG, c’est la transe qui cogne, le chaos qui danse, le genre de son qui te pousse à lever les bras même quand t’as le moral en vrac. Mets ça fort, laisse les basses faire le boulot, et oublie tout jusqu’au matin.
