Dans la série « peut-on être Punk en 2017 », je vous présente le travail d’un jeune groupe américain, Youth On Soda
Le Punk, c’est pas juste Sid Vicious, la bande de marginaux à chiens qui squattent devant Prisunic, avoir un t-shirt des Ramones ou une crête rose. Le Punk, c’était un état d’esprit et, musicalement parlant, une réaction anticonformiste contre les musiques intelligentes, élitistes et trop complexes. Le Punk canal historique n’a duré qu’une poignée d’années au début de la décennie 1970, mais pourtant on continue à parler de Punk encore aujourd’hui (et je ne parle pas du Post Punk à la GREEN DAY).
A mon avis, le Punk version 2017, c’est comme en 1970, une façon de faire de la musique sans se prendre la tête pour savoir si ça sera beau. Le Punk de 2017 est aussi une réaction aux formats de musique mainstream, refuser le conformisme, refuser d’être sur facebook, ne pas partager ses repas sur instagram, ne pas rechercher la reconnaissance via des pouces bleus, vivre. Le Punk, c’est une forme d’art contemporain : c’est viscéral, parfois abstrait, pas toujours très clair, il peut y avoir un message mais c’est souvent le spectateur qui le trouve alors que l’artiste n’y avait pas pensé.
Illustration par l’exemple avec Youth On Soda, un groupe de Los Angeles dont le debut album est sorti en mai 2017. C’est frais, c’est vivant, c’est bruyant, c’est simple, ça se prend pas le chou, ça sent un peu le pavé, la sueur et la bière.
Retrouver le groupe sur la toile :
site internet : http://youthonsoda.org/
bandcamp : https://youthonsoda.bandcamp.com/releases
soundcloud : http://soundcloud.com/youthonsoda
Facebook : ben non on est pas sur facebook quand on est Punk, bordel. Nan, je rigole, ils y sont bien : https://www.facebook.com/youthonsoda/