‪Le coin de Bar de Lancenoire #3 : Nos Langues se Délient.‬

Ami lecteur, en ce qui me concerne, impossible de séparer musique et amour.

Impossible de ne pas penser à ces instants passionnés sans les accompagner d’un artiste qui me touche. Impossible de ne pas partager ces quelques bribes de mémoire avec toi, sans les illustrer avec une B.O. qui rythme les battements de mon cœur.

Impossible n’étant pas Lancenoiresque, voici quelques souvenirs musicaux qui se racontent du bout des lèvres, entre langues qui s’entremêlent.

 Langues

Nos Langues se délient.

Marvin Gaye dans ton appartement,

Tu m’écoutes plus qu’attentivement.

Mon ventre chaud se saccade,

Tes caresses en embuscade.

The Divine Feminine sous la pluie,

L’amour qui, dans nos yeux, luit,

Les lumières de mon vaisseau,

Ton corps, dans mes faisceaux.

K&D, dubmatique sur la sono,

Taz et Champagne au tonneau,

A 4 et, malgré la clim’, trop chauds,

Des pervers aux cœurs d’artichauts.

Chet Baker, intimidé et perdu,

Nous intimant l’abandon à peaux éperdues.

Cristallins et limpides à son angélique voix,

Nous invitant à une mélancolique joie.

Curtis Mayfield dans les oreilles,

Rentrant au foyer des merveilles.

Ainsi se construit notre histoire,

Loin des chagrins et déboires.

Nirvana et pas vanés,

Nos baisers de baise endiablée,

Nos regards tendres et comblés,

Devant un miroir, à se pavaner.

Les bouches s’agitent contre nos maux.

Acides, sous Pink Floyd, elles se lient.

Amnisties rebelles aux symboles sans mots,

Nos langues délicatement se délient.

Michel de Lancenoire.

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