Comme d’habitude. Voici un petit recap des 5 pépites qu’ils ne fallaient pas manquer sur le site cette semaine. Ca va envoyer du bois même si c’est le début de l’année.
Dirty projectors et « Uninhabitable Earth, Paragraph One »
David Longstreth et son groupe Dirty Projectors s’associe avec l’orchestre de chambre basé à Berlin, s t a r g a z e pour nous proposer un album pop classe sur l’écologie, « Song of the Earth » qui sortira le 5 avril prochain. On s’écoute le premier extrait « Uninhabitable Earth, Paragraph One ». On y retrouve la pop déstructurée et intelligente du groupe avec en bonus la richesse et la force d’un orchestre de chambre. C’est classe, c’est grand, je valide fort.
Chest et Aceta
Chest, c’est un condensé explosif de talents parisiens, la fusion d’ingénieurs du son et de musiciens passés par Purrs, Fugue et Elettel Teli. Et si ce cocktail déjà prometteur ne suffisait pas à aiguiser votre curiosité, sachez que leur premier ep sortira début 2025 sous l’aile du label indépendant Howlin Banana Records. « Aceta » de Chest quand le post-punk parisien cogne aussi fort que ses cousins britanniques.
Fcukers et « I don’t Wanna ».
Fcukers c’est trois New Yorkais qui font de l’indie house de qualité. Il y a Shannon Wise au chant, Jackson Walker Lewis (guitare, basse et claviers) et Ben Scharf à la batterie. Leur musique ? Elle résonne comme des battements cardiaques mal réglés et un grondement électrique secoue les âmes présentes. Mais le groupe peut aussi mettre du sexy dans tes oreilles, un putain de groove langoureux de fin de soirée, quand les corps veulent s’enlancer. C’est le cas avec « I don’t Wanna ».
BAGGY GRL et « Love is on the Screen »
BAGGY GRL, productrice, compositrice, chanteuse et électron libre, nous vient tout droit de Los Angeles avec un son qui cogne et ne s’excuse jamais. Dans son atelier sonore, tout est fait maison, et elle ne lâche rien. Ce single, c’est un vortex rythmique où des influences électroniques croisent la pop, flirtent avec l’ambient, et tapent presque dans l’indus par moments. L’alchimie expérimentale fonctionne à plein régime : entre beats acérés et textures audacieuses.
Sadly Sunday et Beneficial Friends
Depuis les brumes froides de Stockholm émerge Sadly Sunday, un groupe de post-punk qui joue avec nos nerfs et nos émotions. Leur son, à mi-chemin entre les classiques de The Cure et les éclats rugueux de Joy Division, dégage une énergie brute, portée par une voix rauque qui semble hurler depuis les entrailles. La preuve en son, dans tes oreilles avec Beneficial Friends.