L’automne est là et ces derniers mois ont passés vite. Si vite qu’une petite pépite est sortie en dehors de mon radar. Et pourtant, j’aime tellement ces artistes. Mais mieux vaut tard que jamais et – Oh bonheur – la surprise fut grande, digne d’une potatoes trouvée dans un paquet de frites (pour ceux qui ont la réf…).
Mais d’abord petit resumé sur chaque protagonistes.
- Les BABYMETAL sont un groupe de kawaï metal composé de trois très jeunes Japonaises accompagnées de solides brilliants musiciens, formé en 2010. Après des débuts un peu difficiles avec certains puristes du métal, ces jeunes Idols issues de la JPop ont su, par leur talent de chanteuses, danseuses, leur énergie qui forcent le respect, leur enthousiasme et humilité – mais aussi leur fraîcheur et leur jolis minois – combattre les préjugés d’un bastion encore très viriliste dans la musique et créer une véritable armée de fans passionnés et fidèles sur tout le globe. D’ailleurs, les chaînes de réactions sur Youtube, ces vidéos où les gens se filment regarder voire vibrer sur des chansons qu’ils ne connaissaient pas, sont dithyrambiques et particulièrement amusantes à regarder concernant le trio. Notamment ce Youtubeur, stéréotype parfait du métalleux, type ours un peu bourru, aux cheveux longs et qui réserve, pourtant, un comportement des plus violemment kawaï. Sourire
- Les Electric Callboy ne sont pas en reste question personnalité et énergie. Les six membres viennent d’Outre Rhin et proposent depuis 2010, eux aussi, un mélange détonant de metal et edm core associé à de l’électro. Le tout non dénué d’humour comme l’atteste l’amusant clip de « Pump it » ou encore « We got the moves » leur plus célèbre tube à ce jour. Un métal décomplexé qui, lui aussi, a su gagner le coeur et le respect de milliers de gens dans le monde entier.
Donc vous imaginez bien que la réunion des deux va donner forcément quelque chose d’inoubliable. Le genre d’association complètement improbable dont on ignorait avoir besoin, très fort. « Ratatata » est ici dans sa version live pour profiter de toute l’ivresse du public. Parce que par ces temps sombres et incertains, ce morceau au refrain entêtant donne de la joie et l’envie de s’amuser et tout oublier un instant. Et aussi parce que c’était un pari risqué et hautement culotté d’associer le métal à de la disco et que cela fonctionne autant sur scène qu’en studio !
On espère d’autres collaborations entre eux !.