Beach Fossils nous guide vers un été sans fin…

 

BEACH FOSSILS, Le quatuor de Brooklyn câline son lapin blanc. « Bunny » vient de sortir chez Bayonet record / Modulor.

Pour l’histoire, le groupe s’est formé en 2009 et est emmené par le chanteur / guitariste Justin Payseur. Six ans de pause après leur white album, le très bon « Summersault » (2017) et les reprises piano de leurs titres phares « The other side of Life: piano ballads » (2021). Depuis c’était silence radio. Dans la même veine DIY que les copains de DIIV ou Real Estate pour ne citer qu’eux, les new-yorkais ont fait du chemin et laisse le chant libre à ce 4ème long format qui renoue un peu avec leurs débuts.
Le disque ouvre sur « Sleeping on my Way » et ces quelques notes de guitares font penser à du Simon & Garfunkel sauce The Byrds. Et puis la rythmique vient enrober la voix chaleureuse de Justin comme un nid de plumes pyjama pilou pilou. Autrement dit on se sent bien et on n’a qu’une seule envie c’est de rouler sur la cote pour une destination inconnue avec ce fameux pyjama pilou pilou. Ça s’enchaine avec « Run to the moon« , ode à l’aventure.

Les titres phares comme « Dare me » et « Don’t fade away » renvoie clairement à DIIV.
Les guitares saturées de « Numb » apportent une touche shoegaze.
Sur ce disque on a des formats proche du format pop musique, des haïkus courts (pléonasme) et généreux ou tu peux voir et entendre ce qu’il te plait et ce que tu aimes.

Coté texte, Justin se place courageux face à la maladie d’un membre de sa famille , les petits plaisir d’être père de famille. Des moments de vie tout simplement.
Un disque poignant, mélancolique qui rappelle aux souvenirs, aux potes, à New-York…
Une ode à la vie.

BEACH FOSSILS

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