BLUE EYE SAMURAï, Un animé pas comme les autres

Vous êtes en attente de la nouvelle saison de Demons Slayer ou de l’Attaque des TiTans, Jujutsu Kaisen se termine… Réjouissez-vous, voici l’inattendu et inespéré animé Blue Eye Samuraï !

Je devrais davantage parler de série que d’animé, de par le format déjà, une dizaine d’épisodes d’un peu moins d’une heure chacun. Résolument adulte, la série animée charrie son lot de sexe et de violence qui ne laisse rien à envier à Game Of Thrones ou à Tarantino, référence clairement revendiquée, en particulier Kill Bill.

BLUE EYE SAMURAï

L’intrigue prend lieu et place au Japon de l’époque Edo et le Blue Eye Samurai en question est Mizu jeune épéiste hyper talentueux qui nourrit une rancœur profonde qui ne sera assouvie que par la vengeance.

Mizu est haï de tous, considéré comme un monstre, traité comme un chien depuis sa naissance pour la seule cause de ses yeux bleus. La couleur de ses yeux est l’héritage d’un des quatre étrangers arrivés sur les terres du soleil levant il y a bien des années et qui a violé sa mère. Mizu est le fruit de cette union forcée, un fruit maudit qui apporte la honte sur sa famille. Obligé depuis petit de se cacher aux yeux des autres, il cachera par la suite les siens derrière des lunettes.

Sa vie n’est mue désormais que par une soif de sang qui ne sera étanchée qu’après avoir éliminé ses quatre possibles pères.

La première saison – bonne nouvelle, la série vient d’être renouvelée pour une seconde saison – suivra donc Mizu sur les traces d’ Abijah Fowler (doublé par Kenneth Brannagh) un des possibles géniteurs, resté au Japon dans l’ombre du Shogun et sur le point de le renverser.

Du grand spectacle Pop empruntant aussi bien aux animés habituels (mais sans Yokaï ni super pouvoirs), qu’aux Wu xia pan, autant à Tarantino comme on l’a déjà dit qu’ à Michel Ocelot. L’animation de toute beauté rappelle en effet par moment celle de ce dernier. D’ailleurs les scénaristes, le couple Amber Noizumi et Michael Green l’ont confiée à un studio français Blue Spirit à qui l’on doit entre autres Vie de Courgette.

BLUE EYE SAMURAï

Ici, on profite d’une réelle ambition visuelle, pas de freeze d’une trentaine de secondes, mais une attention toute particulière portée aux détails, aux mouvements, aux décors, à la lumière, c’est chiadé et amène le genre télévisuel to the next level. Ça charcle de partout, mais tout en poésie.

Pour accompagner Mizu dans sa quête, il y a toute une galerie de personnages secondaires particulièrement bien écrits, du Maître forgeron au factotum Ringo en passant par la Princesse Akemi éprise de Taigen qui est un ennemi d’enfance de Mizu…

Les très bonnes notes et critiques sont amplement méritées. Munissez-vous de popcorns ou d’un bol de ramen et aussitôt que vous poserez les yeux sur la série vous ne pourrez plus la lâcher, pas davantage que Mizu son katana.

Arigatô, sayonara !

Disponible sur Netflix.

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