Après un mois sans aller au cinéma (la flemme, tu connais), je me motive enfin pour Close, un drame intimiste belge plutôt remarqué au dernier festival de Cannes. *
Et si vous aussi vous aimez pleurer dans le noir entouré d’inconnus, Close remplis parfaitement ce contrat.
Je ne veux pas vous en dire trop sur l’histoire, même si je trouve le scénario franchement prévisible, mais disons que c’est l’histoire d’une amitié contrariée entre deux adolescents, Léo et Rémi. S’il n’y aucune surprise à ce niveau-là, le réalisateur arrive tout de même à nous retranscrire la fragilité de l’âge ingrat, la difficulté à se construire au sein d’un groupe et il le fait merveilleusement bien malgré les grosses ficelles. Si la performance de l’acteur qui joue Rémi n’est pas toujours à la hauteur, le jeune Eden Dambrine qui joue le personnage principal, Léo, est impressionnant. Diriger des enfants n’est pas chose aisée, mais ils s’en sortent tous très bien, et on y croit. Le casting adulte lui est excellent, l’image est magnifique, et si j’émet des réserves je vous en recommande quand même la découverte. S’il est parfois un peu lourd, cela reste un très beau film, fort touchant. Je n’ai pas vu le précèdent long métrage de Lukas Dhont mais je vais certainement aller voir celui d’après.
Pour ceux que les spoilers n’effraient pas (je vous le redis, ce n’est pas vraiment l’histoire qui fait la force du film) voilà la bande annonce.