Un grand morceau de la bande dessinée US est depuis prés d’un an réédité par la maison d’édition Delirium. Il s’agit d’une anthologie des comics “Creepy” et “Eerie”, je profite de l’occasion pour revenir sur le magasine “Creepy” qui a beaucoup marqué mon enfance. Car si il y a de nombreux responsables a ma dévorante passion pour le fantastique et l’horreur, l’un d’eux est certainement la découverte à l’âge de 6 ans dans le grenier d’une maison de campagne où j’allais en famille, d’un vieil exemplaire du célèbre magazine de bande dessiné d’horreur Creepy”. Magazine de comics américain édité par Warren Publishing de 1964 à 1983. Creepy eu l’autorisation de la censure. C’est un magazine en noir et blanc, occasionnellement des pages en couleurs sont insérées. Les couvertures et les comics étaient souvent signés par de grands comme Frank Frazetta, Richard Corben, Steve Ditko, Archie Goodwin ou Bernie Wrightson.
Digne héritier des comics des ‘’Contes de la crypte’’, ‘’Creepy’’ compilait a chaque numéros des histoires d’horreur toutes plus imaginative et bourrée d’humour noir les unes que les autres. Le magazine donnait la part belle a des articles sur les films de genre du moment et consacrait des pages entières a des rétrospectives sur les grands acteurs du fantastique. Il n’avait pas son pareil au même titre que ces deux cousins “Eerie” et “Vampirella” pour foutre des sueurs froides aux moutards en mal de fantaisie. Chaque histoire était présentais par l’inénarrable oncle Creepy, vieil homme rabougri et famélique qui pourrait fortement s’entendre avec le gardien de la crypte. Récemment les éditions Dark Horse comics ont redonné ses lettres de noblesse en exhumant le célèbre magazine et en lui offrant une seconde jeunesse. De nouvelles histoires se mêlent aux anciennes et une nouvelle génération de fans de fantastique pourra se replonger dans les méandres infernales de l’univers de ‘’Creepy’’. Regardez cette formidable introduction à l’univers “Creepy” réalisé par les Frères Chiodos”. Ainsi que ce court métrage réalisé semble t’il par John Wrightston le fils de l’illustre Bernie Wrightston.