DOT LEGACY / Interview de quatre garçons dans le vent

DOT LEGACY est groupe parisien qui compense la juvénilité de son line-up par un professionnalisme et un talent de haut vol. A l’automne 2016, entre deux tournées européennes en compagnie de VALLEY OF THE SUN puis de TRUCKFIGHTER, le gang a sorti son deuxième album, To The Others. C’est l’un des nombreux sujets que nous avons abordé avec Arnaud Merckling et Damien Quintard, deux artistes qui déploient autant de passion et d’énergie à défendre leur projet sur scène qu’en interview. Voici donc une bonne tranche de DOT LEGACY en exclusivité pour vous.

dot legacy interviewLine-up Dot Legacy : Damien Quintard (chant, basse), Arnaud Merckling (guitare rythmique, claviers), Jean Defontaine (lead guitar), Arthur Ménard (batterie)

Discographie : Dot Legacy (2014), To The Others (2016)

Interview réalisée le 1er octobre 2016 à l’Espace B (pendant leur tournée avec Valley Of The Sun.

Hank : Alors, ça va ?
Arnaud Merckling: Carrément, on viens de Nantes et c’était hyper cool. Deuxième date française, la meilleure de la tournée.
Damien Quintard : Ex-aequo avec Londres.
Arnaud : Ex-aequo, ouais, même si je crois qu’on a plus vendu à Nantes qu’à Londres.

Hank : C’était quoi votre première date française ?
Arnaud : C’était à côté de Caen, une sorte de concert très Rock’n Roll dans une grange. C’était très original.
Damien : On sent que c’est une scène en train de se développer et les gens de Caen font pas mal d’efforts pour que cette scène Rock française et internationale avec VALLEY OF THE SUN puisse se développer et ça nous fait plaisir de participer même si des fois c’est un peu dur, au moins il y a de l’envie et je trouve ça super cool.

Hank: Comment se passe cette tournée avec VALLEY OF THE SUN ?
Arnaud : Et bien écoute, c’est des copains, donc c’est comme si on tournait en famille. C’est super agréable car le reste de DOT LEGACY ne connaissait pas forcément les gars de VALLEY OF THE SUN mais tout le monde s’entend hyper bien, ça blague tout le temps dans le van, Arthur apprend l’anglais. C’est une vraie petite famille et le groupe est hyper cool, tous les soirs on a le droit à un concert de leur part majestueux, on ne pouvait pas rêver mieux.

C’est pas un truc mainstream que tu peux entendre tous les jours sur MTV

Hank : Vous jouez ce soir avec un nouveau batteur, c’est déjà le quatrième, dans un line up par ailleurs stable, qu’est-ce qui est si difficile dans votre quête de batteur ?
Damien : A mon avis, à chaque fois, on n’a pas beaucoup de chance. Dès qu’un nouveau batteur arrive dans le groupe, il est confronté aux trois piliers de DOT LEGACY qui sont Arnaud, Jean et moi, et il y a certains batteurs pour qui c’est intimidant. Pour les deux derniers qu’on a eu, je pense qu’ils n’ont pas pu se donner à fonds.
Arnaud : On essaye de leur donner une place aussi importante qu’à nous trois dans les tâches quotidiennes à gérer pour le groupe et ça leur fait peut-être un peu peur d’être aussi impliqués dès le début. De se retrouver dans un groupe qui tourne autant. C’est assez stressant alors qu’en général, faire de la musique, tu vois ça plus pour déconner. Notre nouveau batteur qui s’appelle Arthur Ménard, il déchire (rires).
Damien : Il a une technique assez monstrueuse et il est plutôt adaptable. On peut facilement le formater à ce qu’on veut faire sortir de lui. Il a toutes les capacités techniques pour faire absolument n’importe quoi.
Arnaud : Il a commencé la batterie à cinq ans.
Damien : Avec notre style qui est un peu foufou et qui prend de tout, du Jazz, du Funk, du Rap etc. on peut vraiment utiliser toutes ses capacités. Il a une soif constante d’apprendre et de faire en sorte que les compos soient de mieux en mieux. Au niveau du jeu on est super satisfaits et les premiers concerts qu’on a fait avec lui en Grande-Bretagne se sont super bien passés et à partir de maintenant, ça déboite en live.
Arnaud : Point de vue humain, on s’entend très bien, il a notre âge, c’est extraordinaire. Donc je pense qu’Arthur est bien parti pour rester longtemps avec DOT LEGACY.

On essaye de se rapprocher plus d’une identité sonore (Damien)

MI : Arthur a-t-il participé à l’enregistrement de To The Others ?
Damien : Il est arrivé pendant. On a enregistré cinq titres avec l’ancien batteur. On devait enregistrer trois titres supplémentaires pour faire cet album et il est arrivé pendant, donc il a dû s’adapter. On a dû réfléchir pour faire en sorte que dans l’album il n’y ait pas une trop grosse différence de jeu dans les frappes et l’intensité. Nous avons recherché une symbiose entre l’ancien batteur et ce que Arthur peut nous apporter pour faire en sorte que ce soit consistant et que le message soit toujours aussi bien représenté au niveau des compos. Il y a donc un gros boulot qu’on a axé sur ça et donc c’est une histoire un peu particulière pour ce deuxième album mais au niveau de l’ingénierie sonore, cela n’a pas posé de problème.
Arnaud : Car c’est encore Damien qui a pris en charge toute la production.

Hank : Au niveau du mixage et de la production, vous avez travaillé ensemble, Arnaud et toi ?
Damien : Au final, même si Arnaud est un super ingé son, il est surtout axé live.
Arnaud : Et j’ai du mal à prendre du recul quand je mixe mon propre groupe.
Damien : Moi je suis resté ingé son studio, j’ai développé mon propre studio. Pour cet album j’ai pu profiter de tous les investissements faits pour ce studio et développer ce que j’ai acquis au cours des années en terme de matos et d’expérience afin que cet album se rapproche du son qu’on veut, ce qui est une évolution. Et c’est ça qui est génial avec les mix, quand j’ai l’opportunité de mixer DOT LEGACY, je sens que c’est une évolution constante. Je sens qu’au prochain album, les choses changeront encore. C’est une évolution non seulement du groupe mais du son du groupe.
Arnaud : Je pense que ça s’entend dans “Story of fame”, l’évolution du son du groupe. On essaye de se rapprocher plus d’une identité sonore. Dans le premier album on partait partout, là on essaye de se rapprocher de quelque chose de plus concret et plus efficace.

Hank : Comment vous la définiriez cette nouvelle identité sonore ?
Damien : On a toujours du mal à définir quoi que ce soit pour le groupe en fait.
Arnaud : Hier, le promoteur de Nantes, Ben, nous a définis de OVNI Rock.
Damien : On adore l’espace en plus. La touche sonore, on va dire, le plus important c’est pas que la personne qui écoute l’album définisse exactement s’il aime un son de basse ou une ligne mélodique mais qu’il considère la musique comme un ensemble. Vu qu’à la base j’ai de grosses influences de mixage classique, je vois vraiment le groupe comme un orchestre qui délivre un message. Donc la touche sera peut-être le message que délivre chaque morceau et pas des individualités.

Hank: L’approche par individualité c’est pas justement un truc de musicien qui va essayer de décomposer la musique tandis qu’un public non musicien prendra les choses dans leur ensemble ?
Damien : Peut-être.Peut-être que ça vient aussi du fait que ce n’est pas un mixage classique de Rock.
Arnaud : C’est pas un truc mainstream que tu peux entendre tous les jours sur MTV, c’est vraiment quelque chose de travaillé pour le groupe. Je pense que si un groupe sollicite Damien pour avoir le son de DOT LEGACY, je ne pense pas qu’il soit capable de le faire.
Damien : Oui, parce que c’est des touches particulières, des effets. Le son fait partie de la musique.

Hank: Quand vous avez enregistré le premier album, vous aviez dit vous être enterrés dans une grotte, pour le deuxième, vous vous êtes à nouveau exilés ?
Arnaud : Contrairement au premier album, on avait une deadline imposée par le label et c’est la première fois qu’on travaillait à la fois en composition et en enregistrement sous cette pression là. C’était une super expérience pour nous car maintenant on sait comment travailler avec une deadline. On n’était pas enfermés dans une grotte, au contraire, il fallait produire le plus rapidement et le plus efficacement possible tout en faisant du DOT LEGACY.
Damien : Au niveau de la composition on a senti une sorte de pression. On était parti vers des choses très simplifiées, par exemple “5314” qui était la suite de “2211” qui sort demain en vidéo clip. “5314” était une structure simple et percutante. On s’est dit qu’on partait sur une chanson simple et directe. Ensuite on a pris une semaine de repos, on est revenus en répétition et on s’est dit que ça ne collait pas. Même si le but c’est de faire des choses simples que tout le monde puisse comprendre, c’était vraiment pas à notre goût parce que c’était peut-être même trop simple. On voulait faire en sorte qu’au niveau de l’émotion, tout le monde puisse comprendre que c’est du DOT LEGACY et qu’on garde cette touche d’humanité dans la composition et deux semaines avant l’enregistrement, on a tout cassé dans cette chanson et on l’a complètement remontée pour qu’elle soit à notre goût, aussi bien en enregistrement qu’en live.

Hank: Est-ce que vous prenez en compte les remarques de votre public dans votre travail d’écriture ?
Arnaud : Énormément, les critiques les plus importantes sont celles des fans qu’on ne connaît pas et on espère que ces fans là seront satisfaits du prochain album.
Damien : Le but était que le message dans chaque chanson soit très clair et que tout le monde puisse y accéder. C’était ce qu’on nous reprochait parfois avant. De faire des ovnis que personne ne pouvait comprendre. Cette fois-ci on espère être des ovnis qui parlent la même langue quand ils arrivent sur une nouvelle planète. Normalement, on a fait des morceaux qui ont un message très clair et je pense qu’on a écouté ceux qui nous entourent.

Hank: Comment ça se traduit, par exemple ?
Arnaud : C’est assez flagrant dans “Story Of Fame”, dans le sens de la construction et de mélodies qui reviennent souvent. Dans le premier album on n’avait pas de morceaux très mélodiques comme ça. Dans celui-ci, la mélodie est là, les choeurs sont là.
Damien : C’est quelque chose où les personnes peuvent se raccrocher, sans sombrer dans le mainstream où on a du A B A B A B break de fin et on est tous contents, on essaye de permettre aux gens de se repérer à certaines rimes ou mélodies, sans faire du A B mais en ayant des rappels. A travers tout l’album, on a essayé de garder cette idée en tête même si à certains moments ça devient complexe au niveau de la structure mais on a conservé l’idée de fil conducteur.

Hank: Il y a deux ans, vous m’aviez dit que “Kennedy” était le morceau le plus représentatif de l’album. Est-ce qu’on peut dire la même chose de “Story Of Fame” ?
Damien : Avec du recul, on se dit que le morceau le plus représentatif du premier album est plutôt “Pyramid”. On a été super contents de tourner ce clip de “Kennedy” qui représentait notre vision. “Story Of Fame”, on l’a choisi comme le premier single parce qu’il présente le début du message de l’album.
Arnaud : C’est une introduction, mais pas forcément l’étendard de l’album.
Damien : Trois ou quatre clips vont sortir au fil de l’année et ils donneront une vision un peu plus large de ce qu’est l’album.

En live les gens nous voient pisser le sang quand on se fait mal (Damien)

Hank: Pourquoi est-ce devenu important de faire des clips ?
Damien : C’est une aide visuelle pour que les gens qui ne nous connaissent pas comprennent notre monde. Ils ne savent pas quelle sont nos passions, l’idée derrière la mélodie.
Arnaud : Mettre un visage sur les musiciens. Le prochain clip, “2211” est fait avec des images live filmées pendant notre tournée au Brésil. Il permettra aux gens de voir comment le groupe joue live et ils comprendront que c’est un groupe qu’il faut vivre. Les clips nous permettent de passer différents messages.

Hank: Qu’est-ce qui différencie DOT LEGACY live de DOT LEGACY studio ?
Arnaud : L’énergie visuelle et l’intensité qui sont très dures à retransmettre sur bande.
Damien : On ne peut pas voir la personne suer ou respirer, se faire mal sur scène, en chier. En live les gens le voient et sentent le choc des vibrations qu’on pousse. Les gens sentent notre sueur, nous voient pisser le sang quand on se fait mal. On se dit que ces quatre gamins bougent beaucoup, ça fait des vagues et ça me fait ressentir quelque chose. Le côté studio, c’est quelque chose de très compliqué à obtenir car la personne doit pouvoir se sentir projetée dans une scène en plein milieu de nous et qu’elle plonge dans notre intimité. C’est très varié mais moi, personnellement, je trouve les enregistrements studio plus intimes que les live car lorsqu’on chante quelque chose de très doux à 1 mm du micro, c’est quelque chose que j’ai mis plusieurs jours à enregistrer car il fallait que je retranscrive la même émotion que celle que j’aurais pu faire passer sur scène.

dot legacy interview

Hank: Essayez-vous d’avoir un parallélisme entre ce que vous enregistrez et ce que vous jouez live ou au contraire, pensez-vous que ce que vous pouvez vous permettre en studio, vous le faites, même si vous n’êtes pas sûrs de pouvoir le reproduire en live ?
Arnaud : Sur Dot Legacy, on était partis dans l’optique studio sans penser au live. On s’est rendu compte que beaucoup de chansons sont compliquées à reprendre en live.
Damien : à moins qu’on soit MUSE et qu’on ait 150 ingénieurs du son derrière nous qui puissent transmettre exactement les moindres notes, les moindres détails, à notre échelle, le premier album n’était pas faisable en live pour quelques chansons. Le deuxième album, on l’a pensé pour le live. Cet enregistrement a été strictement fait en live. On a tous joué ensemble, en même temps. Il n’y a pas eu de guitares doublées. Ce sont des prises où on a favorisé le moment présent, on a tous joué ensemble des centaines de fois jusqu’à avoir la bonne prise, celle avec notre âme dedans. Pour les futurs enregistrement, ça sera que du live. Une prise, cette prise doit être la bonne et s’il faut la jouer 150 fois, c’est ce qu’on fera.

J’avais programmé TRUCKFIGHTERS à Paris parce que j’étais fan, je les avais découverts sur Myspace, je les avais contactés, j’ai sorti l’argent de mon portefeuille pour financer le concert et j’avais mis DOT LEGACY en première partie (Arnaud).

Hank: l’année dernière, vous avez tourné au Brésil, comment ça s’est fait ?
Arnaud : C’est grâce à notre label, Setalight qui a proposé de faire une tournée. Ils avaient des contacts là-bas qui étaient intéressés par les musiques de notre type. Des groupes énergiques qui pourraient plaire au public sud américain et ils nous ont tout de suite proposé de faire une tournée là-bas, ce qu’on a immédiatement accepté.

Hank: Le public vous découvrait ?
Damien : Pas tous, on commence à avoir une bonne fanbase en Amérique du Sud. On avait beaucoup de personnes qui venaient nous voir, nous acheter du merch parce qu’ils nous avaient déjà écoutés et d’autres qui ont été conquis par le groupe et qui désormais nous suivent de très près et veulent absolument qu’on y retourne.

Hank: Le public brésilien par rapport au public français ?
Arnaud : On a joué dans le Brésil du Nord. C’est un territoire où les gens ont droit à très peu de concerts Rock contrairement à la France. Du coup, chaque concert est l’événement de l’année, les gens sont tous fous.
Damien : En France on est plus habitués, donc même si on y a fait des concerts géniaux, le fait qu’on apporte cette nouveauté, quelque chose d’exceptionnel est peut-être plus célébré là-bas. En terme de caractère, les gens aiment autant la musique ici que là-bas.

Hank: En novembre, vous tournez avec TRUCKFIGHTERS, c’est une sorte de retour aux sources puisque vous avez déjà ouvert pour eux au tout début de DOT LEGACY ?
Arnaud : En effet, on a joué pour la première fois avec eux au Klub.
Damien : En 2010 ou 2011, j’avais programmé TRUCKFIGHTERS à Paris parce que j’étais fan, je les avais découverts sur Myspace, je les avais contactés, j’ai sorti l’argent de mon portefeuille pour financer le concert et j’avais mis DOT LEGACY en première partie. C’était l’un de nos premiers concerts.
Damien : On était contents, mais les gens se demandaient ce qu’on foutait là. On avait 16 ans et on jouait en première partie de TRUCKFIGHTERS.
Arnaud : Je suis devenu très ami avec eux et ils nous ont proposé de les accompagner en tournée promotionnelle pour leur nouvel album.

Hank: Il y a un an, vous aviez prévu de sortir un EP, ça ne s’est finalement pas fait, pourquoi ?
Damien : Dans notre cycle de composition, ça paraissait plus logique pour nous, mais le label nous en a dissuadés, ne serait-ce que financièrement. On a donc décidé de faire un album entier, en se laissant plus de temps.
Arnaud : Le label a trouvé que c’était du gâchis de sortir ces cinq morceaux sur un EP alors qu’ils avaient le potentiel de figurer sur un album.

On n’a pas changé de philosophie mais le groupe a changé notre vie (Damien).

Hank: A l’époque, vous étiez dubitatifs par rapport avec Setalight Records, vous pensiez changer de label finalement vous êtes encore avec eux, qu’est-ce qui vous a décidé à rester avec eux?
Damien : C’est en parlant avec eux, en étant honnêtes. On était prêts à tourner la page, partir avec un autre label parce qu’on avait d’autres propositions mais on leur a parlé car ils nous ont repéré très tôt et on voulait leur laisser la chance de prouver qu’il n’y avait aucun soucis. On a longuement parlé avec eux, on s’est vraiment tout dit et on en est sorti super contents parce que je sais que c’est très fréquent dans ces milieux là de sauter d’un label à l’autre sans penser au côté “famille”. On est resté avec eux parce qu’ils le méritaient et on est super contents de sortir notre deuxième album avec eux.

Hank: Pour Dot Legacy, vous aviez choisi un artwork avec une signification profonde pour vous, qu’en est-il pour To The Others ?
dot legacy interviewDamien : C’est un travail issu de plein de personnes différentes. L’idée de base était de partir sur le Golden Record de Voyager car c’était un message qu’on voulait envoyer aux autres, d’où To The Others. Ensuite, on s’est réunis au fil des semaines pour avoir des idées précises sur le logo à mettre sur la pochette et en fait l’artwork représente différentes chansons, différentes informations sur le groupe, tout cela en codifié. On serait content que quelqu’un parvienne à tout déchiffrer (rires). On est passé par Meloduende, notre fournisseur de guitares. Ils ont été super sympa, ils ont gravé des plaques de métal qu’on a demandé à un photographe de prendre en photo avant de les retravailler sur Photoshop. La touche finale de l’album, c’est Daniele Garcia qui est une graphiste géniale, et qui est aussi ma petite amie, qui a fait tout l’album et le booklet en s’inspirant de nos idées. C’est aussi un hommage, une façon de dire merci à tous les progrès que la recherche spatiale a rendu possible, et je pense que ça va bien avec le contenu du disque.

Hank: Il y a deux ans, vous m’aviez dit que le groupe était quelque chose de très important pour vous, est-ce que c’est toujours le cas ? Est-ce que l’importance du groupe dans votre vie a évolué deux ans plus tard?
Damien : Nos vies à tous, même à Arthur le nouveau batteur, ça a changé. On a toujours voulu en faire donc c’est le plan de vie.
Arnaud : C’est un investissement humain, on doit faire des concessions auprès de nos familles mais aussi un gros investissement financier.
Damien : ça devient un vrai boulot.
Arnaud : Sans salaire.
Hank: bénévole.
Damien : On fait du bénévolat, mais on est super contents de le faire. Et cela a pris de l’importance car on est de plus en plus demandés, on fait de plus en plus de tournées et tant mieux car c’est là où on veut aller. On n’a pas changé de philosophie mais le groupe a changé notre vie.

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