Haruki Murakami, le lâcher-prise littéraire

Vous aimeriez échapper au quotidien, à la mocheté des informations ? Lisez Murakami.
Voilà. The end.

Court ce billet hein ? Pour des lecteurs qui s’épuisent à 280 caractères, ce serait parfait mais non, je ne vais pas vous laisser tout seul avec votre curiosité en main ! La curiosité, si on la manie bien, elle se tend et il peut même en jaillir de la culture, sachez-le.

Haruki Murakami, qui est-il ?

Haruki Murakami

Un auteur japonais né à Kyoto en 1949, il est traduit dans une cinquantaine de pays, un auteur à succès donc. Je ne vous abreuve pas de sa biographie, elle est en libre accès sur Wiki machin.

“J’étais un enfant unique, solitaire, inquiet. Je passais mes journées enfermé, avec mes chats et mes livres. J’ai tout de suite senti que la fiction était plus belle que la vie.” Cette citation résume ce qui emplit n’importe quel roman de Haruki Murakami, une fiction hors la vie banale, en sus de son amour immodéré pour les chats, chaque histoire a son miaou. Son œuvre est d’une poésie qui nous emporte,  un monde onirique, surréaliste et fantastique.

Il commence à écrire en 1978 après avoir vu un match de base-ball, logique “murakamienne” ! Il est pressenti pour le prix Nobel de littérature en 2006, ce n’est que partie remise !

J’ai plongé dans cette addiction par le très connu “Kafka sur le rivage”, son dixième roman, un enfant de 15 ans, une belle bibliothécaire et un vieillard amnésique pour une histoire de fuite et de destin, depuis j’ai besoin de ma dose trimestrielle. Un shoot de surréalisme en intracrânienne !
Une pensée bouddhiste, une ode à l’amitié, une écriture fine. Ses personnages souvent solitaires sont étudiés, leurs personnalités, leurs troubles, leurs questionnements, leurs liens aux autres et quelles que soient les situations improbables ils se laissent glisser vers leur destin, acteurs et spectateurs.

Haruki Murakami

Mon dernier shoot a été “Chroniques de l’oiseau à ressort”, un homme, un puits et des rencontres toutes plus étranges les unes que les autres. La prochaine dose est dans ma PAL (Pile à lire) : “La fin des temps”.

Il est difficile de résumer un livre de Haruki (petite familiarité qu’il me pardonnera 😊), résumer c’est omettre la quintessence et l’absolu de chaque histoire. Ce parfum de Japon si loin de nos sociétés occidentales et dans lequel on plonge avec délectation. Sans y chercher autre chose que d’être pris, de suivre le ou les personnages en effaçant nos rationalités, nos esprits cartésiens, un lâcher-prise littéraire pour se sentir bien.

Pour finir, si je devais n’en recommander qu’un… choix cornélien ! (Mais que vient faire Corneille dans cette galère ?!)
Un seul donc, évidemment “Kafka sur le rivage” mais pour me contredire je vous conseille également “Le meurtre du Commandeur” en deux tomes et “IQ84” en trois tomes. Mais aussi…oui bon vous avez pigé, je ne sais que choisir.

Lire c’est s’évader, lire du Murakami c’est s’envoler. Lisez !

1 Comment

  • Drujont Cyril
    Drujont Cyril

    J’ai lu la trilogie de 1Q84 et c’est un vrai bonheur

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *