Histoire d’un tube #6 : l’album Bleach de Nirvana

Il était plus que nécessaire de fêter les 35 ans du premier album de Nirvana, Bleach.

Sorti le 15 juin 1989, l’album « Bleach » a été enregistré pour seulement 606,17 dollars. Cette somme a été prêtée au groupe par Jason Everman, un ami du groupe qui a brièvement été leur deuxième guitariste. Bien qu’il n’ait pas joué sur l’album, Everman a été crédité sur la pochette pour ses contributions financières. C’est un peu le premier producteur du groupe en somme.  Le nom « Bleach » (Javel) est une référence ironique à une campagne de santé publique en Californie qui encourageait les utilisateurs d’héroïne à blanchir leurs aiguilles avant de les utiliser pour éviter la propagation du VIH. Nirvana, premier sur la santé publique. La pochette  est une photographie en noir et blanc du groupe en concert, prise par Tracy Marander, la petite amie de Kurt Cobain à l’époque. Tout le monde a aidé, donc.

L’enregistrement de Bleach de Nirvana, rapide et efficace

Bleach a été enregistré en seulement 30 heures réparties sur trois sessions en décembre 1988 et janvier 1989. En même temps, le groupe n’avait pas de blé pour enregistrer plus. Pendant la période d’enregistrement, Nirvana a connu plusieurs changements de formation. Le bassiste original, Krist Novoselic, était présent, mais le batteur Dale Crover des Melvins a joué sur certaines pistes avant que Chad Channing ne devienne le batteur officiel pour la majorité des morceaux. Dave Grohl ce bel homme est arrivé plus tard.

Un succès à retardement

Lors de sa sortie initiale, « Bleach » n’a pas rencontré un succès commercial important avec 40 000 exemplaires aux Etats-Unis. Cependant, après le succès de leur deuxième album, « Nevermind », « Bleach » a été redécouvert par les fans et est devenu l’un des albums les plus vendus de Sub Pop, leur label de l’époque (un million et demi d’exemplaires quand même). « About a girl » le titre le plus pop de l’album est devenu culte après la sortie de l’album « Unplugged in New york ». Perso, mon titre favori est « Paper Cuts », il est noir, lo/fi et punk comme tout.

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