Le welsh est une spécialité fromagère hautement calorique qu’on prépare à merveille dans le nord de la France (mais pas que). C’est un hôte de choix pour la rubrique jour de gras, parce que sans gras, un welsh n’est pas.
Quand on aime le fromage, on adore le fromage fondu. Quand on aime le fromage fondu, on ne peut qu’aimer le welsh. La recette du welsh consiste à faire fondre du cheddar (ou un autre fromage) dans de la bière, à verser la préparation sur une tranche de pain et du jambon (de préférence dans un caquelon) et à faire gratiner le tout avec éventuellement un oeuf sur le dessus. Sous des airs d’apparente simplicité se cache l’un des joyaux de la cuisine populaire du Nord.
Pain, jambon, fromage : le welsh est un peu l’apothéose du croque-monsieur
Gras, mou, chaud, fort en goût, on déguste le welsh arrosé d’une pinte de la bière ayant servi à le préparer et même s’il n’y a rien d’autre à ajouter on peut accompagner le plat d’une tombée de frites, car le gras se marie bien avec le gras.
Attention toutefois à ne pas confondre ce met avec son homologue britannique, le welsh rarebit. En effet, si les ingrédients sont les mêmes, la version anglaise n’est pas gratinée au four : elle consiste juste à servir une louche de fromage fondu sur deux tranches de pain. Pour le coup, c’est vraiment le croque-monsieur du pauvre. Pour reconnaitre un vrai welsh nordique c’est simple : c’est comme sur la photo. On dirait une grosse crème brûlée avec parfois le pain qui surnage.
Photo récupérée sur Le Ch’ti marché qui propose recette de welsh.
Enfin, pour écouter du gras en mangeant du gras, je vous recommande le disque de Stoner / Doom du groupe suédois Kinglord. Comme ils le disent eux-même avec beaucoup d’humour, « The EP takes riffs your dad would love—slowed down and tuned down—and combines them with a synth with lead guitar dreams and vocals like Ozzy and Pavarotti had a child. The result is a thick, massive wall of heavy and quite likely the best rock album of the decade—despite it being a three track EP. »