Clément Viktorovitch nous parle de La rhétorique de Dragon Ball lors de sa dernière chronique avant Noel
La rhétorique de Dragon Ball, je sais pas si c’est vraiment son nom. Ce que je sais, par contre c’est que Clément Viktorovitch vulgarise très bien ce procédé classique grâce à ce cultisme dessin animé. il utilise ainsi les figures de Vegeta et d’Hercule (d’ou son nom, capitaine évident) pour nous expliquer ce procédé.
Ce procédé ou cette qualité, c’est l’éthos vs le logos. C’est le charisme vs les arguments. L’ethos correspond à l’image que le locuteur (le mec qui parle) donne de lui-même à travers son discours et comment cela complète (ou va contre) le logos (soit celui du locuteur, soit celui de son adversaire). Car malheureusement, une personne avec un Ethos positif envers une foule pourra dire n’importe quoi, il convaincra son public. Celle-ci utilisera ensuite le biais cognitif de confirmation pour faire abstraction du contexte ou l’utiliser pour confirmer le propos du locuteur.
C’est ainsi que ça fonctionne pour Patrick Balkany. Les faits voudraient que tout le monde le laisse tomber mais son ethos arrive à conserver son ou une partie du public. C’est aussi ce qui a construit la défaite de Benoit Hamon ou qui fait que vous perdrez toujours la bataille des arguments contre votre beau frère grandiloquent lors du réveillon. Vous y repenserez sans doute pendant le repas. Pourquoi vous êtes Vegeta et pas Hercule.