Ce week-end j’ai regardé The Revenant avec Leonardo di Caprio.
Je jette un œil au résumé: « Dans une Amérique profondément sauvage, Hugh Glass, un trappeur, est attaqué par un ours et grièvement blessé. Abandonné par ses équipiers, il est laissé pour mort. Mais Glass refuse de mourir. »
Je dis «bon ben il fait 2 degrés dehors allons y, on reste dans le thème ça nous mettra en condition »
Il fait froid, il neige, c’est bourré de mecs en fourrure, on se croirait à Winterfell chez des cousins de John Snow (ou à la sortie de chez Michou en janvier sous la neige).
Sur « l’Amérique profondément sauvage » ils ont pas menti les mecs.
Ça rigole pas tous les jours, dans l’Amérique profonde, ça dépèce de la fourrure à tours de bras et ça se caille le cul dans un décor tout blanc (pire qu’une piste noire fermée pour éboulements aux deux alpes).
Je vous avouerai que je commençais à trouver le temps long jusqu’à ce que ce pauvre Léo se fasse dezinguer par l’ours dans un sous bois. Aaaaaah on était pas dans « l’ours » de jean Jacques Annaud hein…
En résumé et pour parler technique, le Léo se fait retourner et déchirer comme ma cousine Solange pendant ses dernières vacances chez les échangistes au Cap d’Agde. Les mecs ont pas menti sur le « grièvement blessé » du résumé.
Et sachant que c’est dans les épreuves qu’on reconnaît ses amis, Léo a tout le loisir de constater que ses potes butent son fils et le laissent crever congelé dans la neige avec même pas un petit stick de dermophile indien pour ses lèvres gercées.
Mais Léo a de la ressource, il survit, il gobe de la neige avec un vieil indien et mange ce qu’il trouve.
Léo c’est un peu Man Vs Wild, grâce à lui tu apprends que tu peux survivre en mangeant des branches et te réchauffer en dormant dans une carcasse de cheval mort (je vous avoue que cet à ce moment là qu’on m’a un peu perdue).
Il finit par retrouver son ancien ami Tom Hardy (a qui le demi scalp va pas trop mal) pour venger son fils, et repartira dans la forêt avec des petits morceaux de glace accrochés à la barbe.
Le film dure 2h32, ressenti 6h12, mais d’après mes calculs si on zappe les scènes de paysage enneigé et les gros plans sur Léo et ses stalactites de narines on peut descendre à un honorable 1h16.
Mais bon c’est dommage parce que les paysages sont magnifiques (je prends sur moi pour dire ça vu que j’aime pas la neige) la réalisation parfaite et Léo magistral. Il l’a pas volé son oscar.
Le pire quand on a vu ce film est de se souvenir que c’est tiré d’une histoire vraie.
Promis, je me plaindrai plus jamais quand je dois aller acheter le pain par 5 degrés.