Blackwater est une saga en 6 tomes écrite par Michael McDowell qui relate la transformation de la famille Caskey en Alabama avec l’arrivée d’une certaine Elinor Dammert lors de la crue de 1919.
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Bonjour et bienvenue dans « un dernier livre avant l’apocalypse nucléaire »
La peur de la guerre gnagnagna la mort dans d’atroces souffrances blablabla comme d’habitude etc. etc. etc.
Pas de panique, nous sommes là pour ça. Cette semaine : Blackwater II – la Digue de Michael McDowell
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Si vous avez raté l’épisode précédent, vous pouvez cliquer ici.
Ou bien là. Mais par contre ça n’a plus rien à voir.
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Devinette : Qu’est-ce qui a du retard, qui prend ses usagers en otage, et qui ne satisfait jamais personne ?
Bah c’est pas que la SNCF, y a aussi mon billet bimensuel sur https://anotherwhiskyformisterbukowski.com/ visiblement…
Que ce soit dans la vie des humains ou dans les dictionnaires, la digue vient toujours après la crue ; et visiblement, Blackwater ne déroge pas à cette règle.
Une digue, donc, dont on donnera la définition du dictionnaire (allitération en D) :
« Levée de terre, de pierres, de bois, etc. pour contenir des eaux d’un fleuve, d’un torrent, d’un lac, et contrer les flots de la mer ».
(Encore que je me demande si dans ce cas un « diguetionnaire » n’eût pas été plus approprié ?)
L’érection de la digue (du verbe ériger, hein… coquins) sera donc le sujet principal de ce tome 2, l’évènement qui va mettre la ville de Perdido en ébullition. Tout ça dans le but évident de faire passer une bonne fois pour toutes à la rivière Blackwater l’envie de sortir de son lit ; tandis que moi, je vous le dis comme je le pense, je serais bien resté dans le mien ce matin. (Aucun rapport avec une quelconque érection).
La digue, la digue … figurez-vous que, par le plus grand des hasards, j’étais en Loire-Atlantique hier, et en revenant de … de Nantes … enfin … de Nantes à … à … à Montaigu … la digue, heu … la digue… de Nantes à Montaigu la digue du … heu… enfin bref… où en étais-je ???
Ah oui : la digue ! Ne revenons plus de Nantes, mais plutôt à nos moutons. Dans ce second tome de la trilogie qui en compte six, Elinor Dammert poursuit tranquillement son irrésistible ascension jusqu’au sommet de la dynastie Caskey, malgré son opposition marquée au projet de digue. Pourquoi ? quel est donc le lourd secret qu’elle ne peut révéler à personne ? ooooooh, incertitude !
Outre cette intrigue principale, dans ce deuxième épisode, la vie paisible de la famille Caskey se troublera également d’une naissance, d’un mariage, et d’un décès (mais pas de la même personne).
On y retrouvera enfin une petite dose d’étrange qui survient très ponctuellement au milieu de ce récit façon soap-opéra. Mais c’est du mystère à dose homéopathique. Autant dire : une aspirine jetée dans la Blackwater.
Pour moi, la Digue continue dans la droite ligne du premier épisode, sans grande surprise, sans trop me passionner, mais sans être décevant non plus. Et pourtant, malgré mon sentiment mi-digue-mi-raisin (hahaha lol), je poursuis, et je vais peut-être même lire le troisième.
Chiche.
C’était Zantrop en direct de Perdido. Je vous dis à dans deux semaines, pour ma lecture du tome 3. À vous les studios.
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Un livre à lire avant l’Apocalypse nucléaire ; mais tardez pas trop à le commencer quand même…
Blackwater II – la Digue, Michael McDowell, 1983, 257 p., Éd. M. Toussaint l’Ouverture, 2022, trad. Yoko Lacour avec la participation de Hélène Charrier
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