On écoute « Sour Milk » : l’hymne décalé de Skinner sur l’isolement et la vie en montagnes russes

Après avoir fait sensation avec son EP Geek Love l’an dernier et quelques singles que je vous ai partagé avec plaisir, Skinner, le nouveau petit prodige rock venu d’Irlande, démarre 2025 sur les chapeaux de roues (sans mauvais jeu de mots) avec la sortie de son très attendu premier album New Wave Vaudeville. Et pour en donner un avant-goût, il balance Sour Milk, un single bouillonnant que vous allez adorer.

Skinner c’est pas son vrai nom comme tu t’en doutes. A la ville, c’est Aaron Corcoran, un multi-instrumentiste, chanteur et producteur basé à Dublin. Il s’est inspiré de la scène No Wave new-yorkaise de la fin des années 70 et du début des années 80 (que je ne connais pas du tout, soyons clair). L’album tire son titre du New Wave Vaudeville, un freak show musical débridé organisé au 57 Club de New York entre 1978 et 1983.

A propos du single, il explique :
« Cette chanson parle de se sentir déconnecté de la réalité, privé de sommeil. Je bossais de nuit et mon rythme était tellement décalé que je ne dormais pas pendant des jours, je ne savais jamais quel jour on était et je ne voyais personne, parce que je me couchais quand tout le monde se réveillait. Cette isolation et cette frustration transparaissent dans les paroles. Un jour, en voiture, j’ai entendu A Little Time de The Beautiful South, avec cette phrase : « C’est drôle comme le lait tourne vite, n’est-ce pas ? ». J’ai trouvé ça hilarant et tellement vrai. Ça m’a inspiré. La vie est faite de hauts et de bas, et le plus fou, c’est à quel point tout peut changer rapidement. Ça donne une certaine perspective, ça pousse à apprécier les choses un peu plus.

Si j’ai bien compris, l’album devrait sortir en ce début d’année 2025. Et vu la folie qu’il met dans sa musique, il est probable que ça s’infuse bien dans vos oreilles.

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