Squid, le groupe de Brighton nous propose “Building 650”, second single de son prochain album après l’excellent « Cowards » que je vous avais partagé.
Squid dévoile “Building 650”, un voyage post-punk captivant dans une ville vide
Le single est un putain de post punk destructuré et un poil inquiétant. Elle ferait une superbe BO pour un mec seul qui marcherait dans les rues de Tokyo à la recherche de quelques choses.
À propos de ce titre, Ollie Judge, frontman du groupe, explique :
“Building 650” s’inspire de notre premier voyage au Japon en 2022, où nous avons joué au festival Summersonic. Par chance, nous étions programmés deux jours après la levée des restrictions de voyage liées au COVID. On avait l’impression d’être les seuls touristes à Tokyo. Dans l’avion, j’ai lu In The Miso Soup de Ryu Murakami et regardé Lost In Translation, ce qui a nourri l’excitation. Plus tard, j’ai écrit les paroles sur le fait d’être un outsider au Japon, un sentiment de solitude très particulier qu’on peut ressentir dans un pays si différent du nôtre. Cette solitude est amplifiée à Tokyo : en surface, tout est frénétique et grouillant de monde, mais quand on tend l’oreille, c’est étrangement silencieux.”
C’est donc extrait de « Coward » et ça sort le 7 février chez Warp.
Lyrics ;
Lyrics
Show me around, show me around, show me around
All the noble gas just powers the town
Frank’s my friend
He’s my friend
We are friends
There’s murder sometimes
But he’s a real nice guy
Well Frank’s my friend
We tie them up
A flame could met
His nose and mouth
A flame could melt
Almost anything
A shopping mall
Some kerosene
Light the shoes
‘Cos i’ve seen rarer things
Like a murderer
Saying lovely things
A flame could met
His nose and mouth
A flame could melt
Almost anything
Those plastic foods
On the windowsill
There is no taste
Just an empty gaze
Frank’s my friend
No true American
No true American
No true American
The lights are on in building 650
The lights are red, where we go
Frank’s my friend
No true American
Frank’s my friend
No true American
