La reine Janelle Monáe est de retour et c’est un putain de plaisir de se mettre dans les oreilles, son nouvel album The Age Of Pleasure
The Age Of Pleasure a une tribu d’invité tous aussi talentueux, Grace Jones (« Ooh La La »), Sister Nancy (« The French »), Amaarae et Nia Long (« The Rush), Doechii (« Phenomenal »), Ckay (« Know Better »), et Seun Kuti et Egypt 80 (« Float »). Janelle est pas revenu pour épiler des kiwis, mais pour nous montrer qu’elle est encore capable de nous faire danser tout en revendiquant sa vie de femme libre.
L’album est très court mais elle n’a pas besoin de plus. Des cuivres, du groove, la liberté, tout est dit ou presque. Janelle alterne entre chant et flow pour nous faire danser ou nous toucher directement. Car elle n’a pas la uniquement pour nous faire danser. Elle veut et revendique l’âge du plaisir. Le patriarcat est mort, vive le plaisir de la chair et la liberté. Les femmes peuvent vivre leur vie et leur plaisir comme elles l’entendent dans un futur (je l’espère) musical fait de pop funk sensuelle. Le plaisir est validé et il est chrétien « Allez, mangez votre pain avec joie et buvez votre vin avec joie, car Dieu a déjà approuvé ce que vous faites. »
Dans une ambiance Afro futuriste et avec les productions de Nate Wonder, elle emprunte partout, fusionne les styles entre une flûte ney égyptienne, du spoken word et le Rnb sexuelle de « Lipstick Lover ». Elle alterne, change de style et a réussi à m’étonner tout en gardant une cohérence dans son album.
Janelle Monaé montre encore une fois qu’elle sait tout faire. Chanteuse, compositrice, actrice, présentatrice. Cette femme est à deux doigts de la perfection et son album n’en est pas loin également. Vous allez adorer. Vous allez danser et ça va être bien.
