Noah Lennox, aka Panda Bear, balance « Ends Meet », dernier extrait de son album à venir, « Sinister Grift » (sortie le 28 février chez Domino). Et il ne débarque pas seul : Avey Tare et Geologist, ses compères d’Animal Collective, viennent poser leurs vibes sur ce morceau planant et hypnotique.
Une virée psychédélique avec Avey Tare et Geologist
« Ends Meet », c’est une ballade psychédélique qui serpente entre synthés vaporeux et voix superposées, comme une rêverie où la gravité n’a plus d’emprise. Panda Bear continue d’explorer son amour du collage sonore, avec une touche de spiritualité barrée dont il a le secret. La prod est brumeuse, les harmonies éthérées, et les chœurs signés Maria Reis et Rivka Ravede (de Spirit of the Beehive) apportent une dimension quasi liturgique à l’ensemble. On flotte, on se laisse happer, et on n’a pas envie d’en redescendre.
Avec « Ends Meet », Panda Bear et ses acolytes nous offrent un trip cotonneux, un pont entre les expérimentations d’Animal Collective et la pop déstructurée qui fait son ADN solo. Si ce titre est une indication de ce qui nous attend sur « Sinister Grift », on risque de planer haut en février.
Bio express : Noah Lennox, alias Panda Bear, est un musicien et producteur américain, connu pour être l’un des membres fondateurs d’Animal Collective. Né en 1978 à Baltimore, il grandit à Lisbonne où il réside encore aujourd’hui. Dès son adolescence, il commence à enregistrer de la musique et se forge un style distinctif mêlant expérimentations sonores et harmonies vocales inspirées de la pop des Beach Boys.
Au début des années 2000, il co-fonde Animal Collective avec Avey Tare, Geologist et Deakin, un groupe qui marquera profondément la scène indie psychédélique. Parallèlement, il développe une carrière solo qui prend son envol avec « Person Pitch » (2007), un album acclamé qui mélange samplings audacieux, nappes électroniques et mélodies oniriques. Cet album est souvent cité comme une référence du genre chillwave et a influencé une multitude d’artistes.
Ses albums suivants, comme « Tomboy » (2011) et « Panda Bear Meets the Grim Reaper » (2015), continuent d’explorer les textures sonores et les atmosphères éthérées, consolidant son statut d’artiste à part. Collaborant avec des figures de la musique électronique comme Sonic Boom ou Daft Punk (notamment sur « Doin’ It Right »), Panda Bear a su marier son univers psychédélique avec des sonorités plus contemporaines.
Toujours en quête de nouvelles directions artistiques, il reste une figure essentielle de la musique expérimentale moderne, oscillant entre nostalgie et innovation.