Petite reco BD, ça faisait longtemps. Alors, même si Paolo à un long nez et est fait de bois, ça n’est pas vraiment le Pinocchio que vous imaginez. Il faut dire que l’auteur est italien, la confusion n’est donc pas complètement fortuite.
Du coup, de quoi ça parle ? Et bien, le pitch est simple. Paolo aime la vie, il est un épicurien dirait certains (un queutard dirait les autres). Sauf que voilà, durant ce qui ressemble au moyen-âge (un peu renaissance parfois), ce n’est pas bien vue. Et très vite, il est arrêté. Puis pendu (ça ne rigolait pas à l’époque). Fin de l’histoire ? Et bien non ! Il se retrouve en enfer et ne va pas cesser de tenter (parfois avec succès) de s’échapper. Parce que les enfers en vrai c’est chiant.
Le dessin est simple, assez cartoon, je suis plutôt fan de ce style. C’est drôle et un peu trashouille sans jamais être choquant (ce n’est pas le but). Paolo est un personnage opportuniste mais charismatique, on s’y attache donc très vite. Il y a des références de partout. Et si le concept peut paraitre redondant, il ne l’est jamais. Lucas Varela développe son univers, sa vision des enfers, au fur et à mesure des aventures de notre héros, pour notre plus grand plaisir.
Je n’ai lu jusqu’ici que le premier tome, et je me suis empressée d’acheter le deuxième. Une petite découverte forte sympathique et décalée, au ton unique qui ravira votre été (c’est cliché, mais c’est vrai !).