REWIND : Le 1er album de RAGE AGAINST THE MACHINE a 30 ans mais reste toujours aussi puissant et moderne.

RAGE AGAINST THE MACHINE (ou RATM) a vu le jour à Los Angeles en 1991 (quelle putain de décennie pour la musique quand même). Fondé par Zach de la Rocha et le créatif virtuose Tom Morello RATM mélange savamment les genres Metal, Funk et Hip Hop avec des textes politiquement revendicatifs criant l’injustice sociale. Force est de constater, que rien n’a changé ce qui fait, entre autres, que ce disque, précurseur au début des 90’s, reste toujours d’actualité et (ré)sonne encore si fort et si juste.

rage against the machine

Il y a quelques jours à peine, le premier album éponyme de RATM soufflait donc ses 30 bougies. Le moment idéal de réévoquer cet album dantesque, peut-être simplement l’un des fleurons de toute l’histoire de la musique Rock et sans nul doute le meilleur des 90’s. REWIND!

3 novembre 1992, RATM lâche une bombe, LA bombe.

L’artwork du disque est connu mondialement et emprunte la photo prise en 1963 par Thích Quảng Đức où l’on voit un moine bouddhiste vietnamien s’immoler par le feu pour protester contre l’oppression dont était victime la communauté bouddhiste. Le message est aussi clair que radical et le disque s’annonce sans compromis.

rage against the machine

En 10 titres, RATM casse absolument tout ! La production est puissante et efficace, la musique énergique (ce n’est rien de le dire), les rythmes groovy et les textes aiguisés et cinglants. Le groupe, alors constitué de Zach de la Rocha (chant), Tom Morello (guitare), Tim Commerford (basse) et Brad Wilk (batterie), a intégré tous les ingrédients pour réussir un braquage colossal de la planète Rock et réunir avec lui à la fois les publics Rock, Metal et Hip Hop.

Il serait inutile de s’étaler sur chacun des titres qui structurent cet album monstrueux. Ils sont tous originaux, brillants, parfaitement composés et disposent de leur propre atmosphère. Les riffs de Tom Morello déchirent tout sur leur passage, le flow rageur de Zach de la Rocha est incroyable et fédérateur, la basse est gonflée à bloc et la batterie fédère l’ensemble. Bref, ça envoie du lourd du début à la fin. Seul le titre Settle For Nothing semble créer un semblant d’accalmie comparé aux hymnes devenus des classiques d’anthologie intergénérationnels comme Killing In The Name, Bombtrack, Bullet In The Head ou Know Your Enemy.

Certes, on pourra apporter un peu de nuance car la version studio des titres de RATM est bien moins puissante et lourde qu’en live (jetez un œil et une oreille sur YouTube sur la tournée de 1993). Mais ne gâchons pas notre plaisir, même à après 846 écoutes, RATM reste moderne, incisif et continue de nous marteler la tronche avec ses refrains indélébiles et ses paroles qui, 30 ans après, demeurent résolument d’actualité : l’injustice sociale est toujours là.

Allez, on met le casque et on monte le son !

Killing In The Name

 

PLAY IT LOUD AND ENJOY!

 

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