Alors que Taylor Swift vient d’annoncer le ré-enregistrement de son album 1989, vous vous êtes surement posé la question. Pourquoi elle enregistre à nouveau des anciens albums plutot que d’en faire des nouveaux ? Et bien voici la réponse.
Un objectif pour Taylor Swift, reprendre le contrôle de ses créations.
Après « Red », « Speak Now »et « Fearless », la chanteuse va refaire « 1989 », un de ses albums les plus connus. Mais pour comprendre, revenons en arrière. Quand Taylor Swift était âgé de seulement 15 ans, elle a signé un contrat avec Big Machine. Ce contrat stipulait que le studio s’appropriait les bandes maîtresses de toutes les pièces comprises sur ses six premiers albums. On utilise les bandes maitresses quand les chansons passent en radio, dans un film ou une émission, dans une pub. Donc si tu entendais « Shake it off » dans une pub pour de la confiture d’abricot, eh bien l’argent n’allait pas à Taylor. Et vu le succès qu’elle a, ça représente quand même quelques billets.
Une vente des bandes, mais pas à Taylor
Alors que la chanteuse cherchait à récupérer les fameuses bandes depuis plusieurs années, Big Machine, sans crier gare (de l’est), a décidé de les vendre à Scooter Braun (producteur de Kanye West, Justin Bieber, Carly Rae Jepsen, Demi Lovato et bien d’autres) pour 300 millions sans la consulter. Elle était un peu énervée et il y a de quoi.
Du coup, elle a décidé de réenregistrer ses albums une fois son contrat avec Big Machine arrivé à échéance. Cela aurait été compliqué il y a 20 ans, car les gens n’allaient pas racheter les Cds (logique hein) mais c’est possible maintenant puisque les internautes et les plateformes peuvent choisir la version de l’album sur la plateforme de streaming. Si vous allez sur spotify (j’ai pas regardé ailleurs), vous verrez ainsi qu’il n’y a que les versions de Taylor et pas les versions qui appartiennent à Scooter (DOMMAGE MEC).
Alors évidemment, ça demande du temps pour elle et ça a un cout, mais ça a créé un précédent parce que jusqu’alors, ce n’était pas stipulé dans les contrats avec les maisons de disque (maintenant si). Cependant, cela pose encore sur la table la question de l’indépendance et de la propriété de la création (et du capitalisme mais bon). Du coup, même si je ne suis pas ultra fan de sa musique, ça me semblait important de revenir sur le sujet. Bravo à elle en tout cas.