Rex Orange County, créateur de ballades romantico-romantiques

Malgré son nom de scène, croisement entre un nom de chien, la couleur de peau de l’intermittent du spectacle à la tête des States et ce qui pourrait être le nom d’une chaîne de magasins bons marché (cf Lidl, Dia, etc…). Rex Orange County s’est mis le monde de la pop dans sa poche de môme de 19 ans.


Qu’est-ce que la musique sinon un sentiment de plaisir quand notre coeur, notre cerveau et nos oreilles frémissent à l’écoute d’un artiste qui nous transporte hors de ce monde cruel? Il s’agit ici évidement d’une question rhétorique puisque qu’aucune autre définition que celle précédemment donnée n’est recevable. Celui qui pense autre chose est probablement fan de Phil Collins, adore l’humour « décoiffant de Kev Adams » et porte sans aucun doute des crocs à fourrure.

Parles nous un peu de toi Rex!

Bon, la en l’occurrence c’est moi qui vais vous parler de lui mais je trouvais que le titre était assez catchy et j’adorais le catch quand j’étais petit. De son vrai nom Alex O’Connor (apparemment pas un lien de parenté écossais de Sarah), il a le profil type de l’artiste tourmenté. N’arrivant pas à trouver sa place au sein de la société toute son enfance durant, il se tourne vers la musique pour combler son manque de relations sociales. A 16 ans, il se plonge pour de bon dans la musique en étant accepté a la renommée BRIT School de London my dear, excusez du peu. Comme c’était pas trop une tanche en musique et qu’il était indécis quant à devenir guitariste, batteur ou chanteur, il a décidé de se convertir en groupe à lui tout seul. C’est à dire qu’au lieu de faire exploser des pétard dans du bousin comme tout idiot de son âge, il était déjà dans l’idée de devenir la future icône de la pop. J’entends arriver les rageux « La tu délire total mon pote, il est icône de rien du tout »; à ceux là je leur répondrais: tout vient à point à qui sait attendre.

 

T’es talentueux ok, mais pourquoi?

Alors la les amis la réponse est simple. Tout d’abord parce que Rex Orange County (ROC) c’est une production musicale toujours juste, toujours élégante, à croire que ses instruments sont habillés en costume et doivent probablement porter la cravate mieux que moi. Evidemment que ça ne s’arrête pas là, on vous parle ici d’un artiste talentueux, pas de Taylor Swift mais ne nous épandons pas sur des artistes qui n’en valent pas la peine. La force de ce jeune artiste réside également dans la diversité de ses mélodies, résultant de la multitude de styles musicaux dont il s’inspire: jazz, hip-hop, pop, indie et quelques traces de soul. Incarnant l’univers de cette nouvelle génération d’artistes pop à fortes influences hip-hop comme SZA, Khalid ou encore Phony Ppl; ROC alterne aisément entre chant et rap pour nous offrir la quintessence de notre pop contemporaine. Il fait parti de cette rare catégorie d’artistes qui, de leur voix vibrante, nous piègent dans leur toiles artistiques et balancent des électrochocs d’émotions par lesquels il est diablement agréable de se laisser frapper.

Tu nous parles de quoi de beau dans ta musique?

D’amour putain! C’est beau, parfois niais, mais qu’est-ce que ça fout la chair de poule quand ROC te susurre dans l’oreille toutes ces belles paroles de choses qui te sont inconnues pour la simple et bonne raison que tu vis seul avec ton élevage de kronenbourg (on vous renvoie à ce très bel article de radio suicide).  Contrairement à la triste majorité de la pop qui propose de la soupe en guise d’écriture, le jeune anglais est habile avec la langue de Shakespeare et sait manier les mots pour former une jolie poésie très imagée et pleine de tendresse. Son dernier album Apricot Princess, sorti cette année, est une ode à l’amour, une suite de ballades romantiques destinées à celle qui partage sa vie et avec qui il affirme vouloir passer le restant de ses jours jusqu’à ce que mort s’en suive. Sur « Sycamore Girl » on atteint même le summum de l’amour puisque les deux jeunes naïfs  futurs divorcés tourtereaux mêlent leurs voix dans un morceau finissant en apothéose avec un refrain chanté en cœur: émotion palpable, larmes, joie, hôtel? Trivago. 

La bonne nouvelle c’est que si vous voulez voir le talentueux britannique en concert et bien en fait non il n’y a pas de bonne nouvelle parce qu’il fait une tournée en Europe partout sauf chez nous (il est même allé à Copenhague sans déconner..). Et là si tu me lis Rex, sache que quand je me suis aperçu de ça j’ai désiré très fort que ta carrière prenne la même tournure que celle de Colonel Reyel avant de me rappeler l’amour que je porte pour toi. Longue vie à toi et puisse ton nom s’inscrire à jamais dans l’histoire.

Ça c’est le petit bonus, cadeau offert par la maison, roulé à la main sous les aisselles, une petite playlist pour les dubitatifs du talent de Rex Orange County.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *