Un concert à la Péniche (salle de concert lilloise), ça a toujours de la gueule. Une centaine de personnes confinées, de la bonne musique et un public passionné, prêt à tout pour s’approcher de la scène à quelques pas de l’entrée pour caresser et sentir la chaleur humaine et les vibrations.
À ton arrivée, tu as l’impression d’embarquer pour une croisière à durée indéterminée jusqu’au retour des lumières et l’arrêt définitif de l’acoustique. Les jumps, les pogos et le slam du chanteur donnent définitivement un air de balancement et de dérive. On se sent bercé par les vagues qui font flotter la péniche. La proximité entre le groupe et le public donne des frissons et un élan d’euphorie. Oh fucking Yeah !!!
Influencés par des groupes de rock des années 80-90, The Subways tirent leur nom du temps où Billy passait son adolescence dans le souterrain d’un métro pour fuir l’agitation quotidienne à la surface. Il est rejoint par son frère, Josh, et son amie-ex-fiancée-amie, Charlotte, et leur apprend à jouer.
Il y a toujours un groupe de musique qui vous fait découvrir le bon/vrai son. Pour mon cas, ce sont eux, The Subways : premier concert, première transe, premier chavirement, premier état second… Et même si nos goûts musicaux évoluent avec l’âge, tout comme ceux du groupe, on revient toujours/facilement à nos premiers amours, n’est-ce pas ? Alors que ce soit un cadeau ou une folie passagère, on accepte volontiers cette re-invitation au concert de ses débuts et repartir comme il y a 7 ans avec un tee-shirt du groupe !