Vous êtes probablement passé à côté de The Experimental Pop Band et de The Hippies don’t know.
Alors ici pas de débat ouvert, le titre vous le dit directement, les Hippies ne savent pas.
Passé ce constat somme toute assez catégorique et un poil réducteur (c’est vrai, il doit bien y avoir des Hippies qui savent) une question se pose : fallait-il en faire une chanson ? La réponse est oui, surtout de cette manière.
Tout d’abord, vous vous laisserez embarquer par un riff de guitare électrique aussi simple qu’efficace, puis par la mélodie absolument envoûtante des trompettes électroniques de ce groupe Britannique d’Electro Pop. Vient ensuite le Flow tout aussi entêtant du chanteur, Davey Woodward (sorte de Damon Albarn qui viendrait juste de se réveiller), qui déclame ses paroles plus qu’il ne les chante. Et cela finira de vous emporter.
C’est un bonheur… Un bonheur qui mélange musique électro, un son Pop So British, le tout arrosé d’un zeste de psychédélisme. Le cocktail est parfait !
Quant aux paroles, elles sont simples, brutes, et nous sommes loin du Flower Power revendiqué par les Hippies qui, je vous le rappelle, ne savent pas (y sont cons ces Hippies). Ici, on est en ville, dans un univers de béton et de consommation, on parle d’immédiateté, d’objets et de chambres d’hôtels qu’on imagine bons marchés.
Pas de grands principes, pas de revendications particulières et pas besoin d’être stone pour s’éclater...
C’est totalement enivrant, underground et électro, juste comme il faut. Alors je ne sais pas ce qu’il en sera pour vous, si vous le trouverez aussi planant que moi, mais ce morceau m’a totalement hippie notisé (#jeudemotpoussif).
Foncez découvrir The Experimental Pop Band et The Hippies don’t know.