Actuellement en pleine période de partiels, la frustration du manque de temps qui m’empêche de pouvoir vous parler des nouvelles pépites me ronge. Ce matin pourtant j’ai reçu un mail de promotion d’un certaine Yorina qui m’a forcé à mettre mes révisions sur pause.
Le morceau s’ouvre sur de légères notes de piano avant d’être rejoints par une voix si particulière, pleine de douceur, de délicatesse, envoûtante au possible et qui nous prodigue des sensations duales. Après de multiples écoutes, il m’est impossible de déterminer si la production minimale et la voix de Yorina sont prisonnières de leur démons ou si au contraire, elles symbolisent la liberté spirituelle. La courte durée du morceau ne renforce que sa profondeur et son intensité, créant une sorte d’addiction et de désir de le réécouter.
Si certains artistes s’essayent à la réalisation de clip “artsy” qui se veulent profonds et beaux et finissent par se perdre dans une approximation artistique, nous pouvons louer le travail de Nathalie Canguilhem, chargée de la mise en scène du visuel de “Wild As A Horse”. En parfaite symbiose avec le morceau, le clip alterne entre couleurs chaudes et froides, scènes de liberté et de tourmente, toujours dans une esthétique merveilleusement bien maîtrisée. Sur certains plans, Yorina apparaît attachée et ce plan incarne bien la dualité du morceau. Bien que contenue entre de solides et nombreuses chaînes en métal, l’esprit de la jeune chanteuse semble lui virevolter et danser loin de cet emprisonnement physique.
Ce nom jusqu’alors inconnu risque de ne pas le rester longtemps. Vous pourrez avoir le plaisir de plonger dans l’univers de Yorina le temps d’un live le 25 Avril prochain alors qu’elle sera en première partie du groupe Her.