Jour de gras / Les Quality Street

Si à quinze ans, tu t’es pas fait une crise de foie avec une boite de Quality Street, c’est que tu as raté ta vie. Le cadeau éternel des Noël heureux, recette inchangée depuis quarante ans. Tout le monde veut les caramels, mais une fois qu’on les a boulotés, il faut bien faire un sort aux pralines et à l’ignoble chocolat fourré à l’orange.

Voici venir les fêtes de fin d’année et leur lot de chocolats de supermarché gras et sucrés. Oh, bien sûr, vous pouvez être un petit veinard à qui on offre un ballotin de chocolatier chicos, mais vous pouvez aussi être l’éternel destinataire de la boite de Mon Chéri, de Ferrero Rocher, de Pyrénéens ou de Quality Street. L’avantage dans ce dernier cas, c’est que depuis le temps que vous en mangez, vous finissez par reconnaître le parfum rien qu’à la couleur du papier. On parie ?
Alors, il y a le triangle vert, c’est…c’est…du chocolat au lait fourré de praliné onctueux. Le rectangle bleu c’est le Bounty du pauvre (une délicate pâte de noix de coco enrobée de chocolat au lait). Le palet jaune d’or emballé dans du papier glacé, c’est le délicieux toffee à ne pas confondre avec le palet orange qui est l’infect chocolat noir fourré à la crème d’orange. Je triche un peu, j’ai la notice sous les yeux. Allez, je vous la donne aussi.

Hep, j’ai trouvé une pelletée d’anecdotes croustillantes sur Wikipédia, je vous les partage ici, vous avez de quoi animer la soirée de réveillon et pendant que les hôtes boiront vos paroles avec passion, vous pourrez embarquer discretos tous les caramels et leur laisser les autres, parce qu’il faut bien reconnaître ceux au caramel sont vraiment les meilleurs.

La marque Quality Street a été créée en 1936, par le confiseur Harold Mackintosh, originaire d’Halifax, au Royaume-Uni. Le nom est inspiré par un ouvrage du même nom par J. M. Barrie. Le Major (The Major) et Miss, deux noms inspirés par deux des personnages principaux de la pièce, apparaissent sur toutes les boîtes de Quality Street jusqu’en 2000. The Major et Miss ont été initialement façonnés par Iris et Tony Coles (de Chingford, dans l’Essex), les enfants de Sydney Coles, l’artiste publicitaire concepteur du graphisme de la marque.

La marque a été acquise par Nestlé quand ils ont racheté Rowntree’s en 1988 ; en effet, la marque a été l’une des raisons de cette prise de contrôle.

Ces dernières années, différentes versions plus grandes des chocolats les plus populaires ont été fabriqués et vendus séparément, comme une extension de la marque. En particulier, le lait au chocolat aux noisettes a été commercialisé individuellement sous le nom de The Purple Big One, du fait qu’il est traditionnellement enveloppé dans un emballage violet (pourpre). D’autres bonbons, nommés The Big Green Triangle et The Orange Big Crunch sont apparus.

Quality Street est souvent associé à la période de Noël en Grande-Bretagne, en Irlande et au Canada et ces bonbons sont achetés comme cadeaux tout au long de la saison. Au Canada, la marque fait partie de l’identification à l’héritage britannique. Dans l’ouest de la Norvège, on les appelle Shetlandsgodt (« Bonbons des Shetland »), parce qu’ils ont souvent été ramenés par les pêcheurs en visite aux Shetland. En Islande ainsi que dans la plupart des pays du Moyen-Orient comme l’Irak, ils sont traditionnellement connus sous le nom de Mackintosh.

La famille Mackintosh n’est pas connue que par l’industrie de la confiserie puisque l’héritière de la firme n’est autre que Millie Mackintosh, ancienne participante du show britannique à succès  » Made in Chelsea « , où elle incarnait son propre personnage.

J’ai aussi trouvé une petite photo qui va plaire aux théoriciens du complot, vous savez, ceux qui mesurent le diamètre des Prince de Lu : la boite rétrécit au fil des ans, le prix augmente et, Oh scandale, il n’y a même plus le dessin des deux bourges sur les nouveaux formats. Tout se perd ma bonne dame.