American gods est une réflexion sur notre rapport à la croyance et à la société de consommation sur fond de guerre des dieux
American Gods est une série adaptée du très célèbre roman de Neil Gaiman. On y suit, Ombre un ex-détenu et Odin dans un voyage avec et contre les divinités modernes. La saison comporte 8 épisodes et la série a déja été renouvelé pour une seconde saison. Elle est créée par Bryan Fuller (Dead Like Me, Heroes, Pushing Daisies et Hannibal) et Michael Green.
La série se base sur deux constats. Le premier c’est que les dieux peuvent mourir, à condition qu’on les oublie. La seconde c’est que de nouveaux dieux peuvent apparaître : les médias, la technologie, internet….
Mais parlant peu, parlons bien. Bande annonce
https://www.youtube.com/watch?v=kTQI4iZ7eYg&feature=youtu.be
Au travers du voyage de shadow dans les Etats-Unis d’aujourd’hui, nous nous poserons la question de la croyance. En quoi croyons nous ? Un dieu ? En une technologie ? Un pouvoir mystérieux qui régirait le monde et la destinée de chacun ? Ou tout simplement des valeurs comme la famille, la solidarité ? Elle n’évoque seulement pas l’opposition croyant / pas croyant / agnostique. Elle pose la question du socle de valeur et aussi des croyances qui lient les personnes. Ainsi, se pose la question de la place de la technologie et des médias dans nos vies. Intéressant, non ?
La série reprend donc à la perfection le roman de Gaiman, lequel participe à la création de la série. Les images sont magnifiques. Chaque scène est un tableau dont la composition a été très soignée.
La série nous raconte également la naissance des vieux dieux et surtout leur survie dans le monde moderne. Nous nous baladons ainsi dans l’histoire, en Afrique, en Amérique et même plus loin encore.
En terme de rythme, ne vous attendez pourtant pas à du 24 heures chrono. C’est assez lent. Attendez, on ne s’ennuie pas hein. Je précise seulement que nous sommes dans le rythme de la quête, du voyage, pas d’un avengers. Il faut prendre le temps de rencontrer chaque dieu.
Le casting est servi sur un plateau d’argent avec Michael Green, Ricky Whittle, Emily Browning et des guests de fou. Je ne vous ferais pas l’affront de ne pas vous parler de la présence de Gillian Anderson. Celle-ci joue la déesse média et elle tente de recruter Ombre au service de Monsieur Monde. Chacune de ses apparitions est dans un costume différent. On la voit en Lucy Hall, Marilyn Monroe et Ziggie Stardust. C’est juste parfait.
Je ne vous en dit pas plus. Je vous laisse découvrir le reste. On en reparle sur les réseaux sociaux avec plaisir.
