BukoCineClub: Le Diable en Robe Bleue

Dans cette nouvelle rubrique, je vais me permettre de te présenter des films pas forcément connus mais que je kiffe particulièrement. Pas de drames psychologiques Polonais sans sous-titres mais des trucs qui méritent le détour, quand on aime la pop culture. Après tu reluques et tu fais ton choix, mais que tu aimes ou pas c’est toujours mieux que de LiveTweeter de la Real TV. ça sera 1 Semaine sur 2 tous les mois.

Pour la première, je te propose un putain de film trop peu connu avec au casting le modèle de tous les renois qui ont connu l’avant et l’après Mur de Berlin: Denzel Washington.

Si t’enlèves, deux ou trois merdes, Denzel a quand même une filmographie pas dégueulasse, et puis il crame toujours l’écran même quand le reste est moyen voire à chier.

Avant les gros hit comme Philadelphia, Malcolm X  et L’Affaire Pélican. Denzel a fait un film passé un peu inaperçu. Mais peut-être, à mon humble avis, l’un des meilleur avec Glory (Edward Zwick 1990): Le Diable en Robe Bleue (Devil in a blue Dress) de Carl Franklin sorti en 1995. Un rubis de roman de gare, sur 35 milimètres, dans l’Amérique mi-glorieuse mi-crasseuse ségrégationniste d’après guerre. Tout en marcel  pur coton blanc et moustache fine, il campe le personnage d’Ezekiel “Easy” Rawlins, un vétéran de 39-45 bien physique.

L’affaire se passe à L’été 1948, et Easy  a besoin de fric. Fraîchement viré de son usine, il veut retourner au turbin. Alors qu’il cherche dans son canard à petites annonces avec son crayon de papier dans un troquet, un mec se pointe au comptoir. Un blanc. Détail qui a son importance puisqu’en 48, Obama n’aurait même pas eu le droit de prendre le bus. Que fout ce type dans un rade d’afro-américains? Easy va le savoir rapidement, vu que le narvalo enchapeauté lui propose un boulot. 100 dollars en cash pour une mission simple, retrouver la femme du maire de Los Angeles, une certaine Daphné Monet connue pour avoir tendance à s’encanailler dans les boites de jazz pour les “Colored People”. Easy est méfiant, ça semble être 100 billets gagnés trop facilement, mais il a besoin du poignon. Evidemment, il va se retrouver dans une embrouille qui le dépasse, entre politicards véreux, flics racistes, hommes de mains sans vergogne, boîtes à Jazz débiteurs de bourbon frelaté. Tout le monde se tient par les burnes et lui doit se démerder au milieu.

Un polar pas clinquant mais stylé, pleins de clopes sans filtres et de chapeaux en feutre sur le côté qui offre un portrait de l’Amérique raciste de la fin des 40’s où les vrais valeurs sont imprimées sur des rectangles vert.

T’ajoutes à ça un casting au poil, Tom Sizemore en fils de pute intégral, Don Cheadle en énervé de la gachette, une Jennifer Beals (la meuf de Flashdance…) tout en lèvres de braises et tu as un bijou populaire sous-estimé.

Tu peux aller le louer en DVD comme au siècle dernier, l’acheter sur les internet ou appuyer sur le lien là: Le Diable en robe Bleue. . C’est en anglais pas sous-titré mais j’ai pas trouvé de VOST.


Le Diable en Robe Bleue (1995) Trailer par Afro-Style-Communication

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