Tomita, pépite et voyage du jour signé Jagga Jazzist

5 ans après leur voyage spatial, la tribu de Jagga Jazzist fait son grand retour avec Tomita. Un morceau guitaro-propulsé.

Un tube sinon rien,
Un tube sinon rien,
Un tube un tube, un tout petit tube,
Un air qui désaltère qui fasse plaisir aux voisins.

Voilà ce à quoi j’aspire au moment où s’écrivent ces quelques lignes. L’aube est toute fraîche et la nuit parait déjà si lointaine. Vous dormez, nous dormions. Nous étions tous les uns à côté des autres et voilà que je m’extirpe de mon lit vers une nouvelle réalité. Fini les moutons, il est temps de compter une toute autre chose. Une chasse, une quête ou, peut être, une véritable odyssée. Un voyage vers l’incertain à la recherche d’un TUBE.

Un morceau qui pourra susciter l’émotion, déclencher la passion, frémir la nation et déchaîner les convulsions. Vous faire danser, vous faire sourire, vous enjailler. Telle est ma mission. Et même si mon article ne s’auto-détruit pas. Je l’accepte.

Nous voilà donc réunis, une nouvelle fois face à un morceau. Une invitation au voyage. Une pérégrination sonore portée par un ensemble magique : Jagga Jazzist.

La formation ne vous dit peut être rien et c’est pourtant l’un des fleurons de l’intouchable Ninja Tune. Il faudrait plus d’une famille C4 Picasso-lotissement- petit chien pour compter sur les doigts le nombre de fois où j’ai cité ce label. Que dis-je, cette institution.

Les 8 membres de Jagga Jazzist font en effet leur retour après quelques années de silence. En 2015, on avait eu le droit au sérénissime Starfire. Un opus tout aussi chaloupé que le personnage de DC Comics. Véritable plongée spatiale dans le jazz du turfu. Cet album et, surtout, un titre – Oban – avait fini d’achever l’amour que je porte pour les musiciens de cet orchestra.

Et voilà qui va là… INSPECTEUR JAGGA.

5 années ont passé. J’ai tenté quelques expériences de vie et autres et voilà qu’ils font leur retour avec de nouveaux morceaux et l’annonce formidable d’un album prévu début août. Bonheur. Passion. Joie. Extase. Pleinitude.

Le mot est lancé et c’est sans doute qui définit le mieux ce titre : Tomita. Cette petite ode au voyages aux airs d’un certain Journey apprécié des joueurs. Un voyage vers une pyramide qui n’est autre que l’opus tant attendu. Pour l’occasion, le groupe se permet de mettre au point un nouveau système de déplacement. Oubliez le taxi flottant, les mecs qui réinventent les hélicos et pensez guitare.

Un instrument de plus en plus oublié. Être cool, c’était être gratteux, aujourd’hui c’est une autre histoire. Nous voilà donc propulsé en guitare turbo. On fend les airs vers les synthés et le reste de la section. La batterie tape le rythme du paysage et on se balade. Il est loin le confinement, bonjour les grands espaces. Et, pour ceux qui veulent applaudir à heure fixe, le groupe prépare quelques dates pour accompagner l’album.

Loin d’être un gros banger, Tomita se savoure en douceur. Une douceur accompagnée d’une belle cerise Spiral Era dans laquelle la guitare se fait tout aussi céleste. Double ration de bonheur avec, en prime, un remix du compatriote Prins Thomas. Jamais 2 sans 3 comme disent les boomers. Franchement, vivement qu’on puisse compter jusqu’à 10.

Vous vous souvenez de la famille dont je parlais plus haut ?
Eux, seront coincés dans les bouchons.
Vous, non. Voyagez en musique et libérez vous la tête.

Bisous avec les doigts de pieds.

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